Européennes : Cohn-Bendit lance la campagne de LREM dans le Vaucluse

Par J.M.C.

Daniel Cohn-Bendit (2e en partant de la droite), a accompagné Pascal Durand, co-fondateur d'Europe Écologie, et Irène Tolleret, invités par l'élu villeneuvois Florent Lemont (à droite).

Daniel Cohn-Bendit (2e en partant de la droite), a accompagné Pascal Durand, co-fondateur d'Europe Écologie, et Irène Tolleret, invités par l'élu villeneuvois Florent Lemont (à droite).

Photo j.m.c.

Les Angles

L'ex-eurodéputé, soutien du président de la République, a animé un meeting au côté de deux candidats de la liste "Renaissance", aux Angles

Près de 200 personnes sont venues assister à la première réunion publique de campagne de La République en marche pour les élections européennes dans le Grand Avignon. Répondant à l'invitation du Villeneuvois Florent Lemont, responsable de la campagne européenne LREM pour le Gard, le député sortant Pascal Durand, co-fondateur d'Europe Écologie, et Irène Tolleret, maire de Fontanes, dans l'Hérault, tous deux éligibles en mai 2019 sur la liste "Renaissance", ont pris place à la tribune autour du médiatique Daniel Cohn-Bendit.

D'entrée de jeu, l'ancien eurodéputé a tenu à clarifier sa position : c'est essentiellement pour son programme européen qu'il a soutenu le président Macron dès septembre 2016 face, dit-il, "aux autres grincheux", et c'est pour cette raison qu'il soutient cette liste. Aujourd'hui, il se dit convaincu que les députés écologistes vont se retrouver au parlement au-delà des partis pour créer ensemble un pôle majoritaire et fort, seul capable de faire avancer le dossier de la transition écologiste, lançant au passage un avertissement à Yannick Jadot : "Il n'est pas le pape de l'écologie, il ne peut excommunier personne".

Rejetant d'endosser le rôle de l'"écolo de service"

Quant à l'"Europe des nations" réclamée par certains, "ce sera la fin de l'Europe que nos pères ont construite". Cet ardent défenseur de l'Europe, "une maison qu'(il) connaît bien" -- il a été député européen de 1994 à 2014, Ndlr. --, a rappelé les enjeux de ce scrutin : "Nous devons défendre une Europe liée à notre quotidien, capable d'accueillir les demandeurs d'asile, de protéger l'état de droit sur son territoire, de gérer un budget, de financer les grandes transitions".

Pascal Durand s'attachera, lui, à expliquer le fonctionnement de cet "espace le plus démocratique de la planète, où il n'y a pas de majorité politique, chaque député qui y travaille est une valeur ajoutée. Ce n'est pas le café du commerce, c'est un lieu de discussion où on peut agir". Rejetant d'endosser le rôle de l'"écolo de service", il insistera sur la force et la cohérence de la liste "Renaissance", due à sa diversité et à son esprit de rassemblement : "Le Président doit être entendu et respecté au Parlement européen, notre victoire en mai prochain enverra un signal fort".