PANDEMIEDes tests PCR exigés avant l'arrivée en France pour les voyageurs européens

Coronavirus : Des tests PCR exigés avant l’arrivée en France pour les voyageurs européens

PANDEMIELa mesure, effective à partir de dimanche minuit, ne concernera pas les travailleurs frontaliers
Des échantillons de tests PCR (illustration Covid-19).
Des échantillons de tests PCR (illustration Covid-19). -  Ichiro Ohara/AP/SIPA  / SIPA
20 Minutes avec AFP

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La France durcit ses conditions d’entrée. A partir de dimanche à 00h00, un test PCR négatif réalisé 72 heures avant le départ sera exigé pour la plupart des voyageurs européens voulant entrer sur son territoire pour tenter d’endiguer la pandémie de Covid-19, a annoncé le président Emmanuel Macron au Conseil européen, a rapporté l’Elysée tard jeudi soir.

Cette obligation s’appliquera « hors voyages essentiels », a précisé l’Elysée : « Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés ». Paris avait déjà décidé le 14 janvier de soumettre à cette règle les voyageurs en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne (UE). Les travailleurs transfrontaliers et les travailleurs « essentiels » en étaient déjà exemptés. L’Elysée a précisé que l’approche choisie par le chef de l’Etat était également celle de « beaucoup de ses homologues européens ».

« Situation sanitaire très grave »

A Stockholm, l’agence européenne chargée des épidémies a invité de son côté les Européens à « se préparer à une escalade rapide de la rigueur des mesures (pour contrer le virus) dans les semaines à venir afin de préserver les capacités de soins, ainsi qu’à accélérer les campagnes de vaccination ».

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En France, où le bilan frôle désormais les 72.000 morts, le nombre de contaminations enregistrées a de nouveau dépassé jeudi le chiffre de 20.000, et le spectre d’un troisième confinement semble se profiler.

La décision d’Emmanuel Macron intervient à l’issue d’un sommet en visioconférence des 27 Etats membres lors duquel Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a sonné l’alarme sur « la situation sanitaire très grave » causée dans toute l’Europe par la pandémie de Covid-19.

Jugeant que « tous les voyages non essentiels doivent être fortement déconseillés », la dirigeante a cependant affirmé qu’il était « de la plus haute importance de continuer à faire fonctionner le marché unique », c’est-à-dire de continuer à permettre le transport « fluide des travailleurs essentiels et des marchandises à travers les frontières » des pays de l’UE.

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