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Il se savait malade et n'avait pas hésité à partager ses souffrances mais aussi ses espoirs de rémission avec les téléspectateurs auprès de qui il était resté très populaire. Pascal Brunner, qui anima la célèbre émission Fa si la chanter pendant onze ans, est mort jeudi après-midi vers 17 heures à l'hôpital l'Archet de Nice, dans les Alpes-Maritimes. Il souffrait d'un cancer et avait consacré un livre à sa maladie. "On a démarré ensemble à France 3, se souvient Julien Lepers. Pascal savait tout faire : la radio, la télé, la chanson, le théâtre... Il était très élégant sur scène", a dit, très ému le présentateur de Questions pour un champion.
De son vrai nom Pascal François, il avait d'abord travaillé comme GO au Club Méditerranée. Découvert alors par Guy Lux, ce dernier l'avait convaincu de participer en 1989 à l'émission La Classe, présentée par Fabrice. Brunner enchaîne dès lors les succès, participant notamment à Rien à cirer de Laurent Ruquier sur France Inter ou aux Grosses Têtes sur RTL.
Pascal Brunner a également présenté Brunner à vif sur Europe 1 et, brièvement, Une famille en or sur TF1 en 1998. Il était devenu un grand de la télévision en animant, de 1994 à 2000, Fa si la chanter, l'ancêtre de N'oubliez pas les paroles. Brunner était chaque soir attendu par des millions de téléspectateurs au rendez-vous de cette émission-culte.
"Un ange est parti"
Alors qu'il s'était concentré sur sa carrière sur scène, Pascal Brunner avait appris en 2010 qu'il souffrait d'un cancer de la gorge. Il avait publié, en 2012, Gloire, galère, cancer : je paye la note pour raconter sa descente aux enfers et son combat contre la maladie, l'alcool et le tabac. En novembre dernier, alors qu'il se disait "en rémission" après une opération du palais, il avait confié à La Dépêche du Midi pouvoir "encore chanter et imiter". Et annonçait même son retour sur scène avec l'équipe de Fa si la chanter, pour une tournée en France durant l'été 2015.
"La maladie l'a rattrapé et un ange est parti", a conclut Julien Lepers jeudi soir en rendant public la mort de son ami.
Retrouvez aussi les images de la carrière de Pascal Brunner.
Là (et pour quiconque) c'est généralement au paradis qu'on devient un ange... Pas avant.
Aura-t-il quoi qu'il en soit (et a sa reconnaissance) été plus un ange pour les autres que pour lui-même.
Tout le contraire d'un égoïste, d'accord...
Votre parcours dans cette maladie devrait faire réfléchir ceux qui fument et boivent. Mais la leçon ne sera pas entendue, c'est triste.