Ah, la Bello Estello des Rois mages à PERTUIS ce 16-01-2016 ! (G.S.)
Bonjour,
Ah, cette Belle Etoile guidant nos Rois mages à Pertuis !
Merci à Michèle GAMET, Déléguée au Patrimoine et au Tourisme et à Thomas MARTINETTI Directeur de cabinet du Maire, organisateurs de la Bello ESTELLO.
Parmi nos élus autour de Monsieur Roger PELLENC, notre Maire, il y avait le Député Julien AUBERT et notre Conseillère Départementale, Noëlle TRINQUIER.
Il y avait également notre nouvelle Reine des Fêtes : Andréa COLOMBARD.
Merci à toutes les associations qui ont prêté main-forte à ce magnifique défilé.
Quelques repères avec l’Histoire :
1 / Personent hodie est une chanson de Noël en latin de 1582 : www.mamalisa.com;
2 / << aurum thus et myrrham ei offerendo >> = offrant de l'or, encens et la myrrhe
3 / Janvier, quand les Pertuisiens mouchent la Belle Etoile : www.pertuisien.fr;
4 / coume la Bello-Estello de Pertus : patrimoineavenir-pertuis.over-blog.com
Fêtée le premier dimanche de l’année, l’Epiphanie signifie en grec “manifestation, commémoration, apparition” de la lumière censée être à l’origine des choses car, à partir de Noël, les jours commencent à s’allonger… Il s’agit de l’apparition des Rois Mages, venus d’Orient, qui suivirent la lumière de l’étoile qui les guida jusqu’à Bethléem. Ils y trouvèrent l’enfant Jésus dans l’étable, auprès de ses parents Joseph et Marie ; ils s’agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l’or (Melchior, pour la royauté), de la myrrhe (Gaspard, pour la souffrance et la rédemption à venir, avec cette résine odorante fournie par un arbre d’Arabie, le balsamien) et de l’encens (Balthazar, pour la divinité).
Savants, sages et astrologues, les Rois Mages n’avaient en fait de royaux que leurs cadeaux, immortalisés sur les galettes par les fruits confits de couleurs rubis et émeraude. C’est là l’autre grande tradition de l’Epiphanie, cette galette ronde et dorée qui épouse la forme du soleil ; un anneau de brioche partagé en autant de portions que de convives… plus une ! Celle-ci, appelée “part du bon dieu” ou “part de la vierge” était destinée au premier pauvre qui se présenterait. Il y avait aussi la part des absents (fils aux armées, pêcheur en mer…) que l’on rangeait dans la huche jusqu’à leur retour ; la conserver le plus long-temps possible, sans s’émietter ni moisir, est un heureux présage.
Ceux qui tirent la fève sont les “rois du jour” et doivent offrir le prochain gâteau ou la galette à la frangipane, moins répandue en Provence ; ceux qui héritent du sujet ou de la figurine sont bons, eux, pour amener la boisson au futur repas. C’est le plus jeune, caché sous la table, qui désigne pour chaque convive la part qui lui sera attribuée. Dans la Rome antique, la fève symbolise la prospérité car c’est l’une des premières graines qui poussent au printemps et sa forme rappelle celle du fœtus.
Très amicalement,
Gilbert 1er du Pertuisien en ligne
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