"Nous avions tablé sur dix candidats qui répondraient à notre appel à intérêt, cela nous conforte donc dans notre position", a expliqué à l'AFP Philippe Tabarot, le vice-président délégué aux Transports de la région, confirmant une information de la revue spécialisée Ville, Rail & transports.
Le conseil régional veut que Provence-Alpes-Côte d'Azur soit la première région à ouvrir ce marché à la concurrence, si possible dès décembre 2019.
Avant de pouvoir lancer un appel d'offres quand la législation le permettra, il a entrepris de présélectionner les opérateurs intéressés, en leur proposant trois lignes: la très importante liaison Marseille-Toulon-Nice-Monaco-Vintimille, Marseille-Briançon et Nice-Breil-Tende.
Michèle Tabarot s'est refusé à dire quelles sociétés ont répondu. "Il y a des entreprises publiques et des entreprises privées, des entreprises françaises et des entreprises étrangères, toutes des entreprises qui font référence en matière de ferroviaire, cela montre l'intérêt pour notre démarche", a-t-il simplement noté.
Une première étape
Selon Ville, Rail & Transports, il s'agit --par ordre alphabétique-- d'Arriva (filiale de la Deutsche Bahn allemande), de Keolis (filiale de la SNCF), du hongkongais MTR associé à un partenaire britannique, de RATP Dev (filiale de la RATP), de RDT 13 (la Régie départementale des Bouches-du-Rhône, opérateur de fret), de Thello (filiale française de la compagnie historique italienne Trenitalia, qui exploite déjà quelques trains entre Marseille, Nice, Monaco, Gênes et Milan) et du français Transdev (filiale de la Caisse des Dépôts et de Veolia).
"Il ne s'agit que d'une première étape de leur part, elles n'ont pas encore reçu le cahier des charges détaillé et nous n'avons pas reçu leurs propositions détaillées", a indiqué Philippe Tabarot à l'AFP. "A partir du 15 avril, nous allons envoyer les dossiers de consultation, et nous attendons leurs réponses d'ici la fin juin ou la fin juillet", a-t-il détaillé.
"Nous avions prévu trois lots au départ, en lançant la procédure, mais les opérateurs pourront bien sûr faire des propositions pour d'autres lots", a encore précisé le responsable.
Un porte-parole de la SNCF a indiqué à l'AFP que l'opérateur historique français était évidemment dans la course, puisqu'il négocie actuellement une nouvelle convention avec la région Paca.
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