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Un athlète demande un jour sans chasse en Vaucluse

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Un coureur à pied de Lagnes estime que les randonneurs, cyclistes et coureurs sont menacés par la présence des chasseurs. Andy Symonds demande qu'une journée sans chasse sécurise les activités en pleine nature. L'athlète suggère aussi d'indiquer précisément les heures et lieux de chasse.

Andy Symonds  à l'entrainement dans le vallon de la Sénancole
Andy Symonds à l'entrainement dans le vallon de la Sénancole - runinlagnes

Un athlète de Lagnes demande une journée sans chasse en Vaucluse. Andy Symonds pratique le trail à haut niveau. Il a déjà remporté l'épreuve internationale des Templiers dans l'Aveyron et y participe à nouveau ce weekend. Andy Symonds s’entraîne dans les monts de Vaucluse, mais il redoute les sorties d'entraînement avec son club pendant la saison de chasse. En Haute Savoie, un athlète a été tué par des chasseurs en 2015 et le weekend dernier, c'est un VTTiste qui a été abattu par un chasseur savoyard. L'athlète britannique installé en Vaucluse Andy Symonds suggère donc aux chasseurs de ranger les fusils au moins une journée par semaine pour partager le territoire avec les randonneurs, cyclistes coureurs à pied ou amateurs de champignons.

Andy Symonds estime que les chasseurs devraient indiquer précisément où et quand ils chassent. Sur les réseaux sociaux, l’athlète demande qu'on "arrête de jouer à la guerre dans nos forêts et sur nos collines, alors que des familles se baladent tranquillement."

Mélange dangereux d'activités sur le terrain à proximité des armes

L’athlète vauclusien ne demande pas la fin de la chasse mais Andy Symonds voudrait "au moins savoir où à la lieu la chasse". Le traileur déplore qu'on "mélange des activités pacifiques avec une activité armée sur le même lieu en même temps. Que les chasseurs soient bons ou mauvais, il y aura un accident". Andy Symonds propose donc une solution simple : "avoir des journées sans chasse ou indiquer le lieu et les heures de la chasse en cours"

Aucun moyen de savoir où sont les chasseurs

Andy Symonds regrette que les promeneurs, cyclistes ou coureurs à pied n'aient aucun moyen de savoir "en sortant de la maison s'il y a des chasseurs, où, à quelle heure, s'ils seront nombreux." Pour l’athlète vauclusien, les chasseurs "s'approprient le terrain. Quand on les croise c'est rarement "bonjour" c'est plutôt "c'est notre terrain car on était là en premier et on peut aller où on veut quand on veut." Andy Symonds regrette que les applications pour téléphone portable "ne fonctionnent pas car les chasseurs ne sont pas prêts à faire l'effort d'indiquer que demain ils seront là ou là et que donc il y a un danger."

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