Huit morts après l’effondrement d’immeubles à Marseille : 7 000 personnes expriment leur colère, des incidents sont à déplorer

Publié le 14 novembre 2018 à  22h40 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  19h10

Photos et silhouettes sombres des victimes de la rue d'Aubagne sont brandis pour ne pas oublier  (Photo Robert Poulain)
Photos et silhouettes sombres des victimes de la rue d’Aubagne sont brandis pour ne pas oublier (Photo Robert Poulain)
Marche de la colère ce mercredi soir (Photo Robert Poulain)
Marche de la colère ce mercredi soir (Photo Robert Poulain)
7 000 personnes, de tous les âges, catégories sociales, ont manifesté, ce mercredi soir, à Marseille, à l’appel du « Collectif du 5 novembre » – triste date de l’effondrement des immeubles- en hommage aux huit victimes de la rue d’Aubagne. L’émotion est palpable mais aussi la colère. Le cortège est regroupé derrière la banderole «Noailles meurt, Marseille en deuil»; photos et silhouettes sombres des huit victimes brandis. Les visages sont tendus, de nombreuses pancartes portent les mots de la colère: «Justice et dignité» «Élus, responsables, que la justice passe». Des voix s’élèvent parfois «Gaudin démission» puis s’arrêtent là où des applaudissements s’élèvent. Au cœur de la manifestation, une grande banderole: «20 millions pour détruire la Plaine, pas une thune pour Noailles, à qui profite le crime…» Des débordements ont lieu au terme de la manifestation, devant la mairie de Marseille. Barrières et des pétard sont lancés sur les forces de l’ordre, alors que les organisateurs appellent au calme, à une minute de silence en hommage, à des prises de paroles pour raconter. Rien n’y fait, les gaz lacrymogène sont lancés. Des établissements ouvrent leurs portes, accueillent des manifestants, personnes âgées, enfants, pris dans cette tourmente, leur offrent de l’eau…
Michel CAIRE

Diaporama Robert Poulain

Articles similaires

Aller au contenu principal