Objectif zéro pesticide avec le Parc naturel du Luberon

Par La Provence

Un kit de communication a été remis aux communes sans pesticides.

Un kit de communication a été remis aux communes sans pesticides.

Photo DR

Apt

Aujourd'hui, sur 77 communes du Parc, 51 communes n'utilisent plus aucun pesticide

Le Parc naturel régional du Luberon mène depuis 2011 l'opération "Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages du Luberon" grâce au soutien financier de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse.

Il est accompagné dans cette action par des communes de son territoire, et réalise des audits des pratiques phytosanitaires, des formations sur la gestion écologique des espaces verts et des plans de désherbage alternatif.

Les bons chiffres du territoire

Aujourd'hui, sur 77 communes du Parc, 51 communes n'utilisent plus aucun pesticide, ce qui est particulièrement exemplaire ! Cela représente l'arrêt de l'utilisation d'environ 730 litres de pesticides par an comme le glyphosate. Il faut savoir que 1 gramme de pesticide, comme le glyphosate, peut contaminer jusqu'à 10 000 m³ d'eau. Pour éviter cela, les communes utilisent désormais des techniques alternatives, comme le désherbage mécanique, thermique ou encore le paillage.

Pour valoriser l'engagement de ces communes qui sont allées au-delà des obligations réglementaires dans ce domaine, le Parc du Luberon a conçu et édité des affiches personnalisées au nom de chaque commune, ainsi que des plaques d'information à poser dans les espaces verts ou à l'entrée des cimetières.

Ce kit de communication a été remis aux délégués des communes concernées lors de la réunion du comité syndical qui s'est tenue le 6 novembre à la Maison du Parc à Apt. Ces 51 communes pourront ainsi valoriser leur engagement dans cette "démarche zéro pesticide" auprès de leur population et communiquer également auprès des habitants sur la nécessaire acceptation de la végétation spontanée en ville, dans nos rues, nos calades ou nos cimetières. Une herbe n'est pas mauvaise en soi, c'est plutôt notre regard qui doit évoluer.

Ne plus utiliser de pesticides, c'est mieux pour la qualité de l'eau, la préservation de la biodiversité, la santé des agents applicateurs et celle de la population.