Mal des transports : ce que dit la science pour l'éviter
NOS CONSEILS SANTÉ - Ce phénomène très courant est dû à un conflit entre notre vue, notre oreille interne et nos capteurs de proprioception.
Les vacances estivales sont souvent synonymes de longs trajets par la route, les rails, la mer ou les airs. Or qui peut se targuer d'être resté de marbre lors de la traversée vers l'archipel des sept îles, au large de la Côte de Granit rose, dans ce bateau sentant si fort l'essence ? Ou de ne pas avoir flanché dans le bus ralliant Gap à Barcelonnette au milieu des belles montagnes de la vallée de l'Ubaye, dans les Alpes du Sud ? Nous avons tous en mémoire un voyage qui a mal tourné. Comment expliquer le mal des transports ? Peut-on y couper ? Le Figaro a interrogé deux spécialistes.
Nous ne sommes pas tous égaux face à ce phénomène, appelé « cinétose » dans le jargon médical. Certains sont capables de lire en voiture, même sur des routes tortueuses, quand d'autres se sentent déjà un peu nauséeux dans le TGV. « Les femmes - a fortiori quand elles sont enceintes - et les enfants âgés de 6 à 12 ans sont particulièrement sensibles, renseigne le Pr Alexis Bozorg Grayeli, chef…
vva22
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Ça fait combien de temps que vous n'avez pas fait la traversée vers les 7 îles, Cécile ? Depuis l'enfance peut-être ?
LR005
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90 % des marins sont sujets au mal de mer mais parviennent à s'en accommoder. 5 % en souffrent de façon pathologique, ce qui peut conduire à l'abandon. Et les derniers 5% n'en souffrent jamais. C'est mon cas, dix-huit ans dans la marine.
dadou
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Sur un voilier, confier la barre a la personne sensible au mal de mer est très efficace. Cela permet d'anticiper et accompagner les mouvements du bateau et du corps. Eviter l'estomac vide.