Guerre en Ukraine : Kiev confirme mener des « actions offensives » dans certains secteurs et revendique des « succès » près de Bakhmout

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La deuxième plus grande ville d’Ukraine, Kharkiv, « est la cible d’une attaque à la roquette », alerte, sur Telegram ce lundi soir, son maire, Ihor Terekhov.

« Les habitants de la ville entendent des explosions, plusieurs », ajoute-t-il. Aucune victime n’est signalée sur sites, précise-t-il dans un autre message, en indiquant que le centre de la ville et le quartier de Slobidsky ont été inspectés.

Plus tôt dans la journée, la ville de Balaklia, située à environ 75 km de Kharkiv, dans le même oblast, a été attaquée par les forces russes, avait fait savoir son gouverneur, Oleh Synehoubov, signalant la mort d’une personne, ainsi que huit blessés.

Lors d’une rencontre à Kiev avec le ministre des affaires étrangères britannique James Cleverly, le premier ministre ukrainien Denys Chmyhal l’a remercié pour « son soutien indéfectible », notamment concernant « sa volonté de former nos pilotes ».

« Les premiers groupes ont déjà été sélectionnés pour une formation au Royaume-Uni », a précisé M. Chmyhal sur Twitter.

Le Royaume-Uni ne possède pas d’avions F-16 américains que l’Ukraine souhaite récupérer pour densifier son armée aérienne, mais Londres avait déclaré, après la visite en Europe du président ukrainien Volodymyr Zelensky le mois dernier, vouloir fournir une formation sur d’autres types d’avions à des pilotes ukrainiens.

A Bayeux aux côtés de ses homologues français et britannique, le chef d’Etat-major de l’armée de terre américaine, le général James McConville, a salué ce que les Alliés de 1944 « ont fait ensemble pour rendre la liberté aux peuples d’Europe », faisant un parallèle avec les sacrifices consentis par les Alliés lors du débarquement en Normandie. « Nous nous trouvons dans une situation très semblable avec l’attaque sans raison de l’Ukraine. Cela nous rappelle que la liberté n’est pas gratuite », a-t-il ajouté.

Les trois militaires se sont réunis dans la ville normande à la veille des commémorations du débarquement allié du 6 juin 1944 sur les côtes normandes tenues par l’Allemagne nazie.

La guerre d’Ukraine est un « retour de l’histoire et des dangereuses confrontations entre grandes puissances », a estimé lors de leur conférence de presse le général anglais, Sir Patrick Sanders, ajoutant que l’armée britannique avait « entraîné 10 000 [soldats ukrainiens] en 2022 à partir du mois de juin, et qu’elle espérait en former 25 000 à 30 000 cette année ». Selon lui, « les soldats ukrainiens sont extraordinairement impressionnants, le plus jeune a 18 ans, le plus vieux 65, ils ne se reposent pas, ils ne s’arrêtent jamais, ils sont très impliqués pour rejeter les Russes hors de leur pays ».

Questionné sur les enseignements du conflit ukrainien pour leurs armées respectives, le général français Pierre Schill a tenu à se montrer « prudent, ce qu’on voit de ce conflit est une narration, des messages sont envoyés à l’ennemi, mais il y a encore beaucoup à apprendre », a-t-il dit, alors que les observateurs s’interrogent notamment sur une offensive ukrainienne très attendue.

« Ce qui est certain, c’est que cela démontre l’importance capitale de l’initiative, de la volonté de se battre, de défendre sa nation, de la confiance dans la chaîne de commandement », a déclaré le général Schill à l’Agence France-Presse, « ainsi que des systèmes de commandement comme les systèmes de satellites LEO [orbite terrestre basse] pour assurer la transparence du champ de bataille et avoir une capacité à frapper l’ennemi et s’en protéger ».

Intensification des frappes d’artillerie, des assauts terrestres… la contre-offensive de Kiev pourrait avoir commencé. Après avoir appelé au silence, à la discrétion, les autorités ukrainiennes communiquent tous azimuts.

Le général Oleksandr Syrsky, commandant des troupes terrestres ukrainiennes, et la vice-ministre de la défense ukrainienne, Hanna Maliar, ont donné des indices sur les opérations en cours. Volodymyr Zelensky s’est réjoui ce soir de ce qu’il a appelé sans plus de précisions « la nouvelle que nous attendions » de la part des troupes ukrainiennes combattant dans le secteur de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine.

« Je suis reconnaissant envers chaque soldat, envers tous nos défenseurs, hommes et femmes, qui nous ont donné aujourd’hui la nouvelle que nous attendions. Beau boulot, soldats du secteur de Bakhmout ! », a dit le président ukrainien dans son allocution quotidienne. La Russie a récemment revendiqué la prise de Bakhmout après des mois de combats.

L’armée russe a déclaré lundi avoir repoussé une offensive ukrainienne majeure dans l’est de l’Ukraine. Les autorités ukrainiennes ont démenti que la contre-offensive annoncée depuis des mois ait commencé, tout en revendiquant des avancées sur le front. Volodymyr Zelensky a ajouté dans son allocution que la Russie réagissait de « manière hystérique » aux initiatives des forces ukrainiennes. Il a cité l’exemple de deux unités qui « défendent nos positions avec maîtrise, détermination et efficacité, anéantissent l’occupant et, le plus important, avancent ».

Les restrictions imposées par cinq Etats de l’Union européenne (UE) sur l’importation de céréales ukrainiennes pour protéger leurs agriculteurs pourront être prolongées jusqu’au 15 septembre, a annoncé la Commission européenne, en dépit de l’opposition de Kiev et des résistances d’une partie des Vingt-Sept.

Face à l’afflux de produits agricoles ukrainiens à la suite de la levée des droits de douane de l’UE en mai 2022, plusieurs pays riverains (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie) avaient unilatéralement interdit mi-avril l’importation de céréales d’Ukraine pour endiguer la saturation de leurs silos et l’effondrement des prix locaux.

Gardienne de la politique commerciale de l’UE, la Commission avait conclu fin avril avec ces quatre Etats et la Roumanie un accord prévoyant jusqu’au 5 juin des « mesures de sauvegarde » pour leur permettre de bloquer sur leur sol la commercialisation de blé, maïs, colza et tournesol ukrainiens, à condition qu’ils n’empêchent pas leur transit vers d’autres pays. Ces mesures « temporaires et exceptionnelles » pourront être prolongées jusqu’à mi-septembre, un délai devant servir à « améliorer » les structures logistiques de transport des céréales pour soulager ces pays riverains et permettre à l’Ukraine d’écouler ses récoltes estivales, a précisé la Commission.

Ces restrictions au sein de l’UE avaient été vivement critiquées par Kiev, qui avait appelé Bruxelles à ne pas les prolonger au-delà du 5 juin. « Leur maintien revient à donner des armes supplémentaires à [Vladimir] Poutine contre l’unité de l’Europe », avait déploré la semaine dernière le ministère de l’agriculture ukrainien, Mykola Solsky. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait précédemment fustigé des « mesures protectionnistes sévères, voire cruelles ».

Mais ces restrictions sont également contestées par douze Etats de l’UE, dont la France et l’Allemagne, qui avaient exprimé mi-mai leurs « sérieuses inquiétudes » sur ce « traitement différencié au sein du marché intérieur ».

Les Vingt-Sept ont adopté des sanctions contre neuf responsables russes, dont un vice-ministre de la justice, des juges et d’autres membres de l’appareil judiciaire ainsi qu’un haut responsable du système pénitentiaire russe. Tous sont accusés d’être impliqués dans l’arrestation et l’emprisonnement de l’opposant prodémocratie Vladimir Kara-Mourza, condamné le 17 avril, par un tribunal de Moscou a condamné Vladimir Kara-Mourza à vingt-cinq ans d’emprisonnement dans une colonie pénitentiaire à régime sévère – ce qui implique des conditions d’incarcération plus strictes –, pour « haute trahison » et diffusion de « fausses informations » sur l’armée russe. Cette peine prononcée contre M. Kara-Mourza, qui était l’un des derniers grands critiques du Kremlin à ne pas être derrière les barreaux ou exilés à l’étranger, est la plus lourde infligée à un opposant dans l’histoire russe récente. L’Union européenne (UE) a réclamé « sa libération immédiate et sans condition ». Les neuf personnes visées par les Vingt-Sept verront leurs avoirs gelés dans l’UE, où elles seront interdites de séjour.

Ces sanctions ont été adoptées par le Conseil européen (organe représentant les Etats membres) dans le cadre d’un régime de sanctions de l’UE ciblant les violations des droits humains partout dans le monde.

Le président Joe Biden rencontré la première ministre du Danemark, Mette Frederiksen, dans le bureau Ovale. Interrogé par l’Agence France-Presse sur les chances de succès de la contre-offensive planifiée par l’Ukraine, le président des Etats-Unis a levé silencieusement sa main et croisé son index et son majeur. Joe Biden a remercié Mette Frederiksen pour le rôle du Danemark dans l’alliance occidentale pour soutenir l’Ukraine. M. Biden rencontrera jeudi le premier ministre britannique, Rishi Sunak. Biden devait évoquer avec eux les préparatifs du sommet de l’OTAN de juillet qui doit se tenir en Lituanie.

Bonjour Question jamais posée je crois :

En voilà une bonne question ! Faute de mieux, on peut se raccrocher à ce qu’écrivait Business Insider au début du conflit : le site y voyait une tentative pour remonter le moral du pays et de déshumaniser les soldats russes qui sont tués dans leurs véhicules.

Dans la soirée, la vice-ministre de la défense ukrainienne, Hanna Maliar, affirme que les troupes ukrainiennes ont progressé au nord de Bakhmout, de 200 à 1 600 mètres à Orikhovo-Vasylivka et Paraskoviivka. A l’ouest et au sud, à Ivanivske et Klishchiivka, la progression est de 100 à 700 mètres, sans que ces annonces soient vérifiées. Des sources russes comme Rybar rapportent que les Ukrainiens ont lancé une opération offensive dans la zone de Vouhledar, affirmant que des chars Leopard ont été engagés, même si les images ne permettent pas précisément de les identifier.

L’Institute for the Sudy of War (ISW) a observé une activité de combat accrue dans différents secteurs de la ligne de front et estime que les forces ukrainiennes réalisent des gains territoriaux malgré les affirmations russes. L’ISW relève une augmentation de l’activité dans différents secteurs du front, mais estime qu’il est encore trop tôt pour discerner les intentions ukrainiennes. Une contre-offensive réussie peut prendre des jours, des semaines, voire des mois avant que son résultat ne devienne pleinement clair. Pendant cette période, les sources russes peuvent prétendre l’avoir vaincue. A tort. Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, s’exprimant à New Delhi, a jugé qu’il revenait aux Ukrainiens de « communiquer sur leur opération ».

Le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak a pour sa part ironisé sur Twitter sur le fait que la Russie « est déjà activement occupée à repousser une offensive globale qui n’existe pas encore ».

Washington annonce des sanctions contre un groupe d’individus liés aux services de renseignement russes. Ils sont accusés d’avoir essayé de déstabiliser le gouvernement moldave lors de manifestations à Chisinau, la capitale moldave. Le Bureau du trésor chargé du contrôle des avoirs étrangers a désigné sept membres d’un groupe lié à l’oligarque moldave Ilan Shor, actuellement en exil en Israël et chef du parti prorusse Shor.

Le parti Shor soutient un groupe se faisant appeler Mouvement pour le peuple qui a organisé la manifestation antigouvernementale dans la capitale moldave en début de cette année. Les manifestants exigeaient que le gouvernement prenne en charge la facture énergétique hivernale des Moldaves et qu’il « n’implique pas le pays dans la guerre ». En mars, la police moldave a annoncé avoir déjoué un complot organisé par des individus soutenus par la Russie formés pour provoquer des troubles pendant cette manifestation. En octobre, le Trésor américain avait déjà sanctionné Yuriy Igorevich Gudilin, Olga Yurievna Grak et Leonid Mikhailovich Gonin pour avoir tenté d’influencer le résultat des élections en Moldavie.

Le général Oleksandr Syrsky, commandant des troupes terrestres ukrainiennes, a publié deux vidéos dans lesquelles il affirme, sans que cela puisse être vérifié de manière indépendante, que « la destruction de l’ennemi se poursuit, les forces de défense avancent » : « Nous les atteignons sur le terrain et depuis les airs. » Sur sa chaîne Telegram, Alexander Sladkov, le reporter militaire de la chaîne de télévision d’Etat russe Rossia 1, évoque des attaques ukrainiennes à Klishchiivka et Kurdyumivka, deux villages au sud de Bakhmout.

Yaroslav Trofimov, correspondant diplomatique du Wall Street Journal, relève que l’armée russe continue à utiliser des cartes de l’époque soviétique datant des années… 1980, ou même plus ancienne. Dans un message posté cet après-midi, le ministère de la défense russe évoque des combats « près de la ferme d’Etat d’octobre », un sovkhoze qui n’existe plus depuis plus de trente ans.

Ce n’est pas la première fois que le pouvoir russe montre qu’il a recours à des informations… datées. Il y a quelques jours, le Kremlin a publié une vidéo de Vladimir Poutine recevant Valery Zorkin, le président de la Cour constitutionnelle russe. Ce dernier lui montre une carte française datant du XVII^e siècle censée prouver que l’Ukraine n’existait pas à l’époque, même si l’inscription « Ukraine ou pays des cosaques » est bien visible. Dans cette vidéo, Vladimir Poutine déclare : « Le gouvernement soviétique a créé l’Ukraine soviétique. C’est bien connu de tous. Jusqu’alors, il n’y a jamais eu d’Ukraine dans l’histoire de l’humanité. »

L’Ukraine a confirmé qu’elle menait des « actions offensives » dans certains secteurs du front, revendiquant des gains près de la ville dévastée de Bakhmout, tout en minimisant l’échelle de ces attaques que Moscou a affirmé avoir repoussées. « Nous poursuivons la défense qui a commencé le 24 février 2022. L’opération défensive comprend tout, y compris les actions de contre-offensive. Par conséquent, dans certains domaines, nous passons à des actions offensives. En particulier, le secteur de Bakhmout reste l’épicentre des hostilités. Là, nous avançons sur un front assez large. Nous occupons les hauteurs dominantes. Nous remportons des succès », a annoncé sur Telegram la vice-ministre de la défense ukrainienne, Hanna Maliar. Selon elle, les Russes diffusent des informations en leur faveur sur la contre-offensive parce qu’ils doivent détourner l’attention de leurs défaites dans la zone de Bakhmout.

Plusieurs radios russes, victimes d’un « piratage », ont diffusé lundi 5 juin un faux discours du président Vladimir Poutine faisant état d’une « invasion » ukrainienne dans les régions frontalières de l’Ukraine, ont indiqué les autorités russes. Ce piratage concerne notamment des radios émettant dans les régions de Koursk, Belgorod et Briansk, frontalières de l’Ukraine, précise l’agence étatique russe TASS sur Telegram.

Ce message, repris sur quelques réseaux sociaux, annonçait « la mise en place de la loi martiale » dans ces trois régions, la signature prochaine d’un décret présidentiel sur « la mobilisation générale » en Russie et appelait les habitants à évacuer ces territoires.

« C’était en effet un piratage », a déclaré aux agences de presse russes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en assurant que le contrôle des fréquences avait été rétabli par les radios concernées. « Les informations sur l’invasion des forces ukrainiennes dans la région de Belgorod, la mise en place de la loi martiale, la mobilisation générale et l’évacuation (…) sont fausses », ont affirmé pour leur part les autorités de la région de Belgorod. Dans la région de Voronej, également frontalière de l’Ukraine et dont certaines radios ont aussi été piratées, les autorités ont assuré aux habitants qu’il n’y avait « aucune raison de s’inquiéter ».

Quelques heures auparavant, ce sont certaines chaînes de télévision par câble situées en Crimée qui ont été piratées, diffusant la vidéo que nous avons évoquée dans le post de 7 h 42, dans laquelle l’armée ukrainienne appelaient ses soldats à garder le silence.

Le 28 février, de fausses alertes antiaériennes avaient déjà été diffusées par plusieurs radios et chaînes de télévision russes, là aussi dues à des piratages.

Le chef de l’organisation paramilitaire Wagner a affirmé lundi avoir fait prisonnier un « officier russe » dont l’unité aurait attaqué ses hommes en mai.

Le patron de Wagner a également diffusé la vidéo de l’interrogatoire de ce dernier, qui se présente comme « commandant de la 72^e brigade motorisée, le lieutenant-colonel Roman Vinevitenov ». Dans cette vidéo, l’homme, qui présente des traits creusés, une blessure au visage et qui parle à voix basse, avoue « avoir attaqué » Wagner, ajoutant avoir agi « en état d’ébriété, guidé par une animosité personnelle ».

« Le 17 mai, des hommes du ministère de la défense [russe] ont été aperçus en train de procéder au minage de routes à l’arrière des positions des unités Wagner », explique Evgueni Prigojine sur Telegram.

L’homme d’affaires, propriétaire de la société de mercenaires, met régulièrement en cause l’institution militaire de son pays et le discours officiel de Moscou sur la guerre en Ukraine, visant indirectement Vladimir Poutine, comme l’analyse notre correspondant à Moscou, Benoît Vitkine, dans l’article ci-dessous.

Le chef du Groupe Wagner a annoncé que les forces de Kiev avaient repris le contrôle de cette localité située à quelques kilomètres de Bakhmout. « C’est une honte », a ajouté Evgueni Prigojine sur Telegram, appelant le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, et Valeri Guerassimov, chef d’état-major de l’armée russe, à « venir sur le front », pour « continuer à avancer ». « Et si vous n’y arrivez pas, au moins, vous mourrez en héros », a conclu le chef du Groupe Wagner.

Le Kremlin a qualifié de « positive » la déclaration des Etats-Unis disant vouloir se conformer au traité bilatéral New Start limitant les arsenaux nucléaires, lundi 5 juin, et s’est dit ouvert au dialogue avec Washington, alors que la Russie a elle-même annoncé son retrait du traité.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, avait annoncé vendredi que les Etats-Unis continueraient à se conformer au traité New Start (qui limite à 1 550 le nombre de têtes nucléaires par pays), si la Russie fait de même. Le traité, signé en 2010 entre Moscou et Washington, doit expirer en 2026.

« C’est une déclaration importante et positive de M. Sullivan. Evidemment, nous attendons une confirmation de cette annonce par voie diplomatique et des formats de discussions pourront alors être envisagés », a réagi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.

Le président russe, Vladimir Poutine, avait annoncé en février que Moscou suspendait sa participation à New Start, sans toutefois se retirer formellement du traité, exigeant que Washington mette fin à son soutien à l’Ukraine et demandant un accord multilatéral qui inclurait la France et la Grande-Bretagne.

Dans la nuit de dimanche à lundi, la région russe de Belgorod a de nouveau été visée par des frappes que les autorités russes attribuent à l’Ukraine. Ces bombardements auraient fait un blessé, selon le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov. « Un site d’infrastructure énergétique a été endommagé dans les frappes nocturnes (…). Le pire est qu’un civil a été blessé », a ajouté M. Gladkov sur Telegram.

Un drone a par ailleurs été abattu dans la région de Koursk, elle aussi frontalière de l’Ukraine, selon le gouverneur local, Roman Starovoït.

Ce week-end, de nombreux habitants de la région ont été évacués loin de la frontière.