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Fraternité Saint-Pie-X : quand l’Éducation nationale caviarde ses rapports sur des établissements tradis
Prière de rue à l'appel de la Fraternité Saint-Pie-X le 15 novembre 2020 à Toulouse (Haute-Garonne)
Pablo Tupin / Hans Lucas / Hans Lucas via AF

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Fraternité Saint-Pie-X : quand l’Éducation nationale caviarde ses rapports sur des établissements tradis

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Après un avis favorable de la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), « Marianne » a obtenu des rapports d’inspection de deux établissements hors contrat qui doivent être regroupés dans un pôle scolaire de la Fraternité Saint-Pie-X à Chanceaux-sur-Choisille (Indre-et-Loire). Problème : l’académie d’Orléans-Tours en a biffé des paragraphes entiers.

C'est une petite commune d’Indre-et-Loire, plantée au nord de Tours. En son centre, Chanceaux-sur-Choisille accueille sa mairie, quelques commerces, son école élémentaire. Rien de surprenant. Mais à cinq minutes seulement de voiture, un château, reconverti en prieuré, s’est invité récemment dans les pages de journaux locaux et nationaux, dont Marianne. Car c’est sur ce terrain de 22 hectares, caché de la route par de grands arbres, que la Fraternité Saint-Pie-X, connue pour ses penchants traditionalistes et ses accointances avec l'extrême droite, veut installer un pôle scolaire.

En mars 2022, La Nouvelle République révélait que la société de prêtres catholiques prévoyait d’y regrouper deux établissements privés hors contrat pour l’instant situés à Tours : l’école primaire de la Sainte Face et le collège privé Léon-Papin-Dupont. « À l’école de la Sainte Face, les locaux, la cour, devenaient trop petits, expliquait alors l’abbé Denis Coulomb au journal local. Le collège se trouve dans la même situation. »

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne