La fin du Pinel, un choc pour l’immobilier
DÉCRYPTAGE - Le gouvernement mise sur les investisseurs institutionnels, mais les professionnels sont très sceptiques.
C’est une non-mesure qui va faire du bruit. La première ministre Élisabeth Borne a présenté ce lundi les mesures du gouvernement pour venir en soutien au secteur du logement. Un point suscite la crispation de quasiment tous les professionnels du logement: la non-prolongation d’une mesure de soutien. Matignon a acté la fin, en 2025, du Pinel, ce dispositif fiscal destiné à soutenir à la fois l’immobilier neuf et l’offre locative. Il permet de bénéficier d’une réduction d’impôt lorsqu’on achète un logement destiné à la location. C’est un choc, car le monde de la promotion immobilière, de la construction et du locatif privé s’est construit sur un tel dispositif depuis plusieurs décennies.
La première mesure de ce type, la loi Méhaignerie, date de 1984. Depuis, un système de ce type a toujours existé, portant à chaque fois le nom du ministre du Logement l’ayant inspiré: Périssol, Besson, Scellier, Duflot et Pinel. Les modalités et le montant des avantages ont varié, mais la philosophie a toujours…
Demieuxenmieux
le
Il faut être plus que naïf pour acheter 30% au dessus du prix du marché et louer 20% en dessous du marché, sans compter les charges en hausse constantes. C'est dans les cordes des cadres des sièges sociaux.
sbdb
le
Toute incitation fiscale est un leurre pour l'investisseur particulier, le gain financier est absorbé par le promoteur ou / et le banquier.
l'oeil13
le
Il y a trop d'assistanats en France,
Cette gestion de socialos technocrates est une catastrophe,
Laissons libre les marchés, et particulièrement l'immobilier,
Sauf à être d'une partialité éhontée, tout le monde constate que tout ce dirigisme mène à la pénurie du logement.