Il est inconnu de tous, même des spécialistes de l’Allemagne et de l’agriculture. De tous, sauf de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui l’a nommé à la tête du dialogue stratégique pour l’avenir de l’agriculture. Qui est donc Peter Strohschneider, médiéviste de formation, et dont la charge n’est rien de moins que de sauver la souveraineté alimentaire européenne ?
Son nom est sorti du chapeau au plus fort du mouvement de contestation des agriculteurs. Presque en catimini, tant il reste inconnu de l’opinion publique. Pourtant, Peter Strohschneider, c’est son nom, est, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l’homme providentiel, celui qui, à tout le moins, est le plus à même d’éclaircir le sombre horizon de l’agriculture européenne. Comment garantir un meilleur niveau de vie aux paysans de l’Europe ? Comment assurer la souveraineté alimentaire tout en maintenant un niveau de compétitivité permettant d’affronter la concurrence mondiale ? Comment concilier performance écologique et économique ? Autant de questions stratégiques auxquelles est chargé de répondre d’ici à cet été, celui à qui incombe désormais la présidence du dialogue stratégique pour l’avenir de l’agriculture européenne.
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