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Handball - D1 féminine : Aurélie Goubel, la capitaine de Plan-de-Cuques, mettra un terme à sa carrière en fin de saison

Leader naturel, Aurélie Goubel a toujours joué un rôle important sur comme en dehors du terrain.

Leader naturel, Aurélie Goubel a toujours joué un rôle important sur comme en dehors du terrain.

Photo Philippe LAURENSON

Plan-de-Cuques

Au club depuis son adolescence, la Provençale aura marqué toute une époque. Elle est l’une des joueuses cadres de l’équipe promue au sein de l’élite tricolore en 2020.

"Je suis arrivée en tant qu’adolescente et j’en sors en tant que femme adulte enrichie par toutes les expériences vécues. Ça m’a grandie, construite, consolidée dans mes valeurs de camaraderie, d’esprit de partage, de solidarité, de dépassement de soi..." À 33 ans, Aurélie Goubel a décidé de mettre en fin de saison un terme à sa carrière de handballeuse professionnelle. Formée au club après avoir effectué ses débuts à Aubagne où elle habitait à l’époque, l’emblématique capitaine du HBPC est l’une des joueuses cadres qui aura marqué l’ascension du club plan-de-cuquois aujourd’hui en D1 féminine.

"C’est une personne à qui l’on peut faire confiance les yeux fermés, estime son entraîneur Angélique Spincer. Elle est une capitaine exemplaire, dans les valeurs qu’on véhicule comme la bienveillance, la rigueur, le travail... Elle a été un soutien inconditionnel quand je suis arrivée au club, elle m’a vraiment épaulée." Un rôle de leader au naturel, sur comme en dehors du terrain. "On ne peut que saluer son talent à emmener tout le monde avec elle. C’est une véritable guerrière", poursuit la coach.

Hormis quatre ans d’exil en D2 pour mener à bien son projet professionnel (trois ans à Cannes puis un an à Stella Saint-Maur), Aurélie Goubel n’a jamais quitté Plan-de-Cuques malgré plusieurs sollicitations notamment pour jouer à l’étranger. Un attachement viscéral. "Je me suis toujours sentie bien ici, bien entourée, explique-t-elle. Jouer en D1 avec mon club de cœur, je ne pouvais pas rêver mieux. Et, finir ma carrière ici est très important pour moi."

Si elle ne coupera pas complètement du handball avec "des projets ponctuels" au sein du HBPC, la Marseillaise compte prendre du temps pour elle. "Il y a une vie après le hand et je compte bien la découvrir et profiter de mes proches. C’est une décision mûrement réfléchie. Au début, l’esprit de compétition et la vie de groupe vont me manquer et il va falloir que je trouve un autre sport où je puisse me dépasser, sourit-elle. Je viendrai bien sûr les voir jouer. Je serai même leur première supportrice en vue de l’Europe d’ici 2027... Quand on rentre dans la famille du HBPC, en général on y reste."

Professeur d’EPS dans un collège à Marseille à temps partiel en parallèle de sa carrière handballistique, Aurélie Goubel pourra dès septembre prochain se consacrer pleinement à l’enseignement. "J’avais déjà anticipé ma reconversion, je ne serai donc pas dans le flou", assure-t-elle. Un atout de taille pour trouver son nouvel équilibre.