Bruxelles prête à soulager les PME de l’excès de normes européennes
Environnement, alimentation, emballages, cybersécurité… indispensables pour commercer dans le marché unique, les règles communautaires sont dénoncées par le patronat et dans le rapport Letta comme un frein à la compétitivité.
Jusqu’à 4 ou 5 millions d’euros pour une seule entreprise devant appliquer les nouvelles règles de « reporting » extra-financier sur la durabilité sociale et environnementale ; près de 1,3 milliard d’euros - à l’échelle de toute l’UE - pour les nouvelles règles sur les emballages ou 467 millions d’euros pour se conformer aux nouvelles directives sur les émissions industrielles et les déchets… Si le sujet de la surréglementation, notamment européenne, agite beaucoup la France, il fait aussi parler à Bruxelles. Des partis comme le PPE (droite) en ont même fait un vrai argument de campagne.
La prolifération de normes préoccupe aussi BusinessEurope, l’organisation des patrons européens, qui demande aujourd’hui à l’Union de renverser la tendance. Un sondage récent les a alertés. Plus de 90 % de leurs membres estiment que l’UE est devenue beaucoup moins attractive pour les investissements ces trois dernières années et que la création d’emplois y est plus compliquée. Deux raisons : «
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