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Aliénation et "nouveau prolétariat mondialisé" : à Tours, des artistes pour "sortir le travail de sa nuit"
Vue de l’œuvre d’Elisa Giardina Papa, Technologies of Care, 2016
Aurélien Mole / CCC Olivier Debré

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Aliénation et "nouveau prolétariat mondialisé" : à Tours, des artistes pour "sortir le travail de sa nuit"

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L’exposition « Sortir le travail de sa nuit », que présente le Centre de création contemporaine Olivier-Debré (CCCOD), à Tours, a le mérite de tenir ses promesses et d’afficher un engagement social qui est en vérité son point de départ, sa raison d’être. Et pour cause : l’exposition s’intéresse au travail et à l’aliénation qui peut en découler​​​​​​.

Quand il est question, de nos jours, d’« art engagé », on ne trouve souvent vraiment ni art ni engagement, faute d’un véritable souci de mise en forme (et d’une sincérité ?) qui rendrait lisible le prétendu message.

À l’inverse, l’exposition « Sortir le travail de sa nuit », que présente le Centre de création contemporaine Olivier-Debré (CCCOD), à Tours, a le mérite de tenir ses promesses et d’afficher un engagement social qui est en vérité son point de départ, sa raison d’être. Et pour cause : l’exposition s’intéresse au travail, à l’aliénation qui peut en découler, mais aussi à la division internationale du labeur, des sujets moins à la mode que les thèmes identitaires et faussement « radicaux » (sujets décoloniaux, thématiques LGBT…) particulièrement en vogue ces temps-ci.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne