Jeux d’argent : Un jackpot inédit en France résumé en trois chiffres vertigineux
record battu•Le chiffre d’affaires des jeux d’argent est en hausse de 3,5 % en 2023 par rapport à l’année précédente en France
20 Minutes avec AFP
Un sacré pactole. Le chiffre d’affaires des jeux d’argent en France est en hausse de 3,5 % en 2023 par rapport à 2022, année à laquelle le secteur avait déjà enregistré un record, selon les données publiées lundi par l’Autorité nationale des jeux (ANJ). L’occasion de vous donner trois chiffres vertigineux sur ce jackpot de la filière. Un en bonus pour commencer : 27 millions de Français sont joueurs de la Française des jeux (FDJ).
13,4 milliards d’euros
C’est le chiffre d’affaires des jeux d’argent en France en 2023. Tous les types de jeux voient leur produit brut des jeux (PBJ) – la différence entre les mises des joueurs et les gains reversés par les opérateurs – progresser. La hausse est particulièrement marquée pour les casinos et les jeux en ligne, notamment le poker. Les opérateurs titulaires de droits exclusifs (la Française des Jeux et le PMU) représentent toujours plus de la moitié de l’activité.
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C’est le nombre de sports ouverts aux paris en France. Parmi eux, quatre se distinguent particulièrement par les montants de mises engagés : le football (4,4 milliards d’euros de mises), le tennis (1,9 milliard), le basketball (899 millions) et le rugby (247 millions, avec des mises en croissance en septembre et octobre pendant la Coupe du Monde).
2,3 milliards d’euros
C’est le produit brut des jeux (PBJ) total des jeux en ligne en 2023 en France, en hausse de 7,2 % par rapport à 2022. Dans le détail, les paris sportifs représentent plus de la moitié du PBJ, suivis du poker puis des paris hippiques. Au total, 3,6 millions de personnes ont joué de l’argent en ligne en 2023 en France, avec une hausse pour le poker et les paris hippiques.
La présidente de l’Autorité nationale des jeux estime que « cette croissance rend d’autant plus pertinent l’objectif de diminution du nombre de joueurs excessif ». Le régulateur redoute un risque d’intensification des pratiques de jeu dans un contexte 2024 marqué par la tenue de deux événements sportifs majeurs, l’Euro 2024 de football et les Jeux olympiques de Paris.
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