AssassinatLes obsèques de Philippe Coopman auront lieu mercredi à Grande-Synthe

Mort de Philippe à Grande-Synthe : Les obsèques auront lieu mercredi

AssassinatLa cérémonie d’obsèques de Philippe Coopman, tué il y a une semaine, aura lieu mercredi à Grande-Synthe, dans le Nord
Une marche blanche a été organisée vendredi, à Grande-Synthe, dans le Nord,  en « hommage à Philippe », un jeune homme de 22 ans tué lors d'un guet-apens.
Une marche blanche a été organisée vendredi, à Grande-Synthe, dans le Nord, en « hommage à Philippe », un jeune homme de 22 ans tué lors d'un guet-apens.  - D.CHARLET / AFP
Gilles Durand

G.D. avec AFP

Les obsèques de Philippe Coopman auront lieu mercredi à 14h30. Le jeune homme de 22 ans a été tué la semaine dernière, à Grande-Synthe, dans le Nord, au cours d’un guet-apens. Deux mineurs, âgés de 14 et 15 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire vendredi pour « assassinat ».

Après la mort de cet homme des suites de coups portés à la tête, la ville située près de Dunkerque a été plongée dans une vive émotion. Il existe, à ce stade de l’enquête, des raisons de penser qu’il s’agit d’un « meurtre aggravé par la circonstance de guet-apens », avait expliqué vendredi Charlotte Huet, procureure de Dunkerque, en conférence de presse.

Marche blanche de 1.500 personnes

Les deux mis en examen disent avoir « fixé un rendez-vous » avec Philippe Coopman via un site Internet de rencontre, en se faisant passer pour une mineure, a-t-elle expliqué, précisant que le mobile de l’agression n’était pas clairement établi.

« Grande-Synthe a perdu un de ses enfants », avait estimé le maire de la ville, Martial Beyaert, lors d’une marche blanche qui avait réuni, ce même vendredi, environ 1.500 personnes.

Quelques heures plus tard, dans la nuit de vendredi à samedi, un adolescent de 15 ans, cousin de l’un des deux mis en examen, a été agressé sur le territoire de la commune. Une opération de représailles, selon toute vraisemblance, qui a poussé l’édile à « renouveler (son) appel au calme » face au « sentiment de vengeance de certains ».

« Nul n’est censé se faire justice soi-même »

Selon nos informations, la mère de cet adolescent agressé hébergeait depuis quelque temps un des suspects (son neveu) dans la mesure où le père de ce dernier était en prison et que sa mère avait été déchue de son droit de garde.

« Nul n’est censé se faire justice soi-même, insiste le maire dans un communiqué. C’est le temps du recueillement et de l’apaisement qui doit prédominer. Je demande solennellement à la population de ne pas céder à une certaine forme de peur, voire de psychose qui pourrait prendre le dessus dans ces moments difficiles. »

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