Jacques Vendroux au JDD : « J’aurais rêvé être gardien de but »

Le deuxième dans mon classement, qui évidemment n’engage que moi, c’est Sepp Maier, le gardien du Bayern Munich et de l’Allemagne. Il a tout gagné. Que ce soit sur le plan national ou international. Tout le monde se souvient de son maillot bleu ciel, short noir et bas blanc. Dans mes délires, j’aurais aussi aimé être Iker Casillas. Lui aussi a un palmarès inégalable. Il a remporté toutes les compétitions possibles avec le Real Madrid et l’Espagne, avec qui il a disputé 167 matchs. Il a réussi, avec cette Roja qui est sûrement la plus belle de tous les temps, à obtenir un triplé qu’on ne reverra sûrement jamais dans le football : Euro 2008, Coupe du monde 2010 et Euro 2012.

Fabien Barthez est fou, intelligent et travailleur

Dans un autre rêve, j’aurais voulu être Peter Schmeichel… Il est le Danois le plus capé de l’histoire avec 129 sélections. J’ai adoré Dino Zoff, gardien légendaire de l’Italie. J’ai aimé Gianluigi Buffon, évidemment. Il est l’un des meilleurs Italiens de tous les temps. Il est mythique, fidèle. Il a passé dix-sept ans à la Juventus de Turin…

Mais finalement, j’aurais tellement aimé être mon idole, Gordon Banks, Champion du monde en 1966 avec l’Angleterre. J’ai d’ailleurs l’un de ses maillots de la finale… Je terminerais par Hugo Lloris. C’est aussi l’un des plus forts : 145 sélections en Bleu. En plus de son talent incroyable, c’est un homme bien élevé. Et je lui souhaite le meilleur aux États-Unis. J’achèverais cette chronique en vous disant que, pour moi, le meilleur Français actuellement est le Calaisien Lucas Chevalier. Vous comprendrez mon manque d’objectivité, nous sommes nés dans la même ville… Il joue à Lille, et sa carrière ne fait que commencer… J’aurais aimé être un gardien, mais ça s’arrête là. Je vous le dis sans honte, j’ai été le plus mauvais du monde.

Pensées, pour Jean-Paul Bertrand-Demanes, Dominique Baratelli, Jean Castaneda et André Lannoy, Georges Carnus, Joël Bats, Bernard Lama, Dominique Dropsy, sans oublier Bernard Forcioli, gardien du Racing Club de Calais dans les années 1960… Je les ai tant aimés. D’ailleurs, tous ces gardiens respectent la numérotation. Ils jouent avec le 1 ou le 16, pas avec le 99 comme certains.