On a parlé à Bruno Solo de son rôle de flic désinvolte dans "Disparition inquiétante", diffusé ce mercredi soir sur France 2

L’acteur donne la réplique à Claudia Tagbo dans ce sixième épisode de la collection "Disparition inquiétante" dont l’action se déroule au sein d’un campus universitaire lyonnais. Une franchise qui commence à trouver son rythme.

Mathieu Faure Publié le 24/04/2024 à 13:30, mis à jour le 24/04/2024 à 13:30
Claudia Tagbo et Bruno Solo. Photo Christophe Lartige/FTV

Quatre millions de téléspectateurs s’étaient rassemblés devant l’épisode cinq de "Disparition inquiétante", diffusé en mai 2023. Des chiffres qui démontrent à quel point ce nouveau rendez-vous policier qui, à chaque épisode, fait appel à un casting et une localisation géographique différente, a trouvé ses marques. Dans ce sixième épisode, on retrouve un nouveau duo composé de Claudia Tagbo et Bruno Solo. Sur le campus de l’université de Lyon, c’est l’effervescence. Clémentine Roussin, 21 ans, étudiante en troisième année a disparu… L’enquête est confiée à la commissaire Julie Sanchez (Claudia Tagbo), tout juste mutée à Lyon où elle a décidé de suivre sa fille, Oriana, 18 ans, qui effectue sa première année universitaire.

Pour Oriana, se retrouver en coloc avec sa maman tient du cauchemar. Pour Julie, l’implication dans son enquête est double. C’est son job de mère de s’assurer que sa fille, comme toutes les jeunes filles, puisse aller à la fac en toute sécurité, c’est son rôle de flic de retrouver la disparue même si c’est en compagnie de Patrice Manzetti (Bruno Solo), un flic sans ambition et peu enclin à comprendre la jeunesse et le fonctionnement d’une fac. Un unitaire prenant, réalisé par Sylvie Ayme et dans lequel on retrouve également Julien Boisselier au casting.

Au bout du fil, Bruno Solo revient sur cet opus prometteur et qui confirme la lancée de la collection puisqu’un septième épisode et d’ores et déjà programmé.

Patrice Manzetti est un flic un peu particulier, c’est ce qui vous a séduit dans ce projet?

C’est un flic de fin de semaine, obsédé par ses RTT et qui veut rapidement rentrer chez lui pour retrouver un personnage mystérieux. Il est un peu tire-au-flanc au début de l’enquête donc ça ne colle pas beaucoup avec le personnage de Claudia Tagbo, qui vient d’arriver et qui est une flic intègre. Malgré tout, c’est un mec qui a du flair, de l’intuition, et derrière sa désinvolture se cache un grand flic. Et puis, j’avais surtout envie de tourner à nouveau avec Sylvie Ayme, la réalisatrice (ils ont tourné ‘‘Cassandre’’ ensemble NDLR), retrouver Julien Boisselier avec qui j’ai fait du théâtre pendant un an ainsi que mon épouse qui était cheffe maquilleuse sur le projet et avec qui j’ai peu l’occasion de travailler, finalement.

Les premiers épisodes de ‘‘Disparition inquiétante’’ étaient plus sombres, celui-ci a des petites touches d’humour, pourquoi?

Le principe n’a pas bougé, ce sont toujours des femmes au cœur de l’enquête, Claudia Tagbo ici, et il y a une forme de course contre la montre car on sait que la disparue n’est pas morte. On sème des indices comme dans ‘‘Columbo’’. Compte tenu de la personnalité de Claudia et moi-même, il semblait difficile de faire quelque chose de très sombre. Les auteurs ont exploité nos capacités comiques par séquences.

Connaissiez-vous Claudia Tagbo?

Je connaissais son travail, ses spectacles et ma femme avait travaillé avec elle sur différents projets dont sa prochaine série, ‘‘RIP’’, donc je l’avais déjà croisée plusieurs fois. Je n’ai jamais eu de souci pour créer des duos, j’ai toujours de l’envie et de l’empathie avant un tournage. Claudia a une réputation extraordinaire donc je savais que ça allait rouler d’entrée. Une fois que je suis sur un plateau, c’est que j’ai accepté le cadre et que tout a été encadré en amont. Plus je vieillis, plus j’aime discuter avec le réalisateur avant de tourner. Je sais où je mets les pieds et je suis au service de l’histoire.

Voilà trente ans que vous tournez, vous devez commencer à connaître des gens sur les plateaux...

Je retrouve souvent des techniciens, des machinos, des cadreurs, c’est un plaisir de retrouver cette famille. Ils savent comment on travaille, comment on se concentre sur un plateau. J’ai pris beaucoup de plaisir à retravailler avec Julien Boisselier, par exemple. On a retrouvé une forme de complicité qui sert nos personnages.

Avec le temps, êtes-vous plus difficile à séduire pour intégrer un projet?

J’ai la chance d’être reconnu pour plusieurs rôles marquants, ‘‘Caméra Café’’, ‘‘La vérité si je mens’’ et, depuis peu, pour mes émissions d’histoire, ‘‘La Guerre des trônes, la véritable histoire de l’Europe’’ sur France 5. Plus jeune, je ne voulais pas être assimilé à un rôle ou un style, je voulais montrer que je pouvais faire autre chose. Et puis aujourd’hui j’ai mûri, j’ai une forme de sagesse et je suis heureux d’avoir marqué les gens avec certains rôles cultes, même si je reste fier d’avoir pu goûter à tout. Quand vous avez la chance de jouer Pierre Mendès France ou une série comme ‘‘Tout cela je te le donnerai’’ en début d’année sur France 2, ça flatte. Maintenant, sur chaque projet que j’accepte, je prends le temps de discuter avant le tournage. Si j’accepte d’interpréter le texte d’un autre pour un réalisateur, je dois être à leur service, c’est pour ça que tout doit être discuté en avance pour ne pas laisser de place aux malentendus ou aux fausses promesses.

> "Disparition inquiétante, peur sur le campus", ce mercredi à 21h10, sur France 2.

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