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Une pétition pour demander à la mairie de Monteux de cesser les campagnes cruelles de capture de pigeons

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En quelques semaines, une pétition a déjà recueilli près de 8.400 signatures. Lancée par une habitante de la région, elle demande à la mairie de Monteux de mettre fin aux campagnes de capture de pigeons. Quatre cent soixante-quatorze oiseaux auraient été gazés en 2023.

Pigeon en ville. Illustration Pigeon en ville. Illustration
Pigeon en ville. Illustration © Radio France - Sophie Glotin

"Honteux", "Inhumain", "Cruel"... Ce sont quelques-uns des commentaires que l'on peut lire sous la pétition mise en ligne le 8 avril dernier sur Internet. Les 8.400 signataires demandent à la mairie de cesser les campagnes de capture de pigeons et d'utiliser des méthodes plus éthiques pour réguler les naissances. En effet, selon l'association PAZ qui soutient cette pétition, la société "Colomb City", mandatée par la mairie, tuerait les oiseaux par gazage. Une méthode "cruelle, provoquant une mort lente et douloureuse", selon Amandine Sansvisens.

La cofondatrice de l'association rappelle que "sur une étude portant sur 250 villes en France, une sur deux utiliserait à des méthodes cruelles et une sur deux des méthodes éthiques". Selon elle, "il est donc possible de limiter les naissances avec des méthodes contraceptives". Fort de ce constat, l'association demande à la mairie de Monteux de se tourner vers ce type de méthodes à l'instar d'Aix-en-Provence, de Manosque, de Martigues, de Nice ou encore de Toulon "qui font partie des bons élèves".

Dans un communiqué, la mairie dit vouloir étudier la solution du maïs contraceptif

Contactée, la mairie de Monteux nous a répondu en envoyant un simple communiqué. Sans démentir l'utilisation de ces méthodes, elle affirme que : "soucieuse du bien-être animal, la ville a fait réaliser une étude d'implantation de pigeonniers contraceptifs, mais aucun lieu n'a pu être identifié comme répondant aux critères nécessaires. Jusqu'à récemment, les autres méthodes de contraception n'étaient pas assez ciblées par rapport aux autres espèces, c'est pourquoi la méthode de prélèvement a été mise en place.

À la lecture de la pétition, s'il est avéré que le contraceptif présenté sous forme de grains de maïs est sans danger, nous allons nous pencher sur la question et voir comment le mettre en place." Une bonne nouvelle pour Amandine Sansvisens, qui reste tout de même sceptique, affirmant "prendre note que la pétition permet d'amorcer une réflexion", tout en demandant un "engagement ferme de la part de la municipalité".

La pétition est à retrouver sur le site mesopinions.com

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