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Victimes de pesticides, des riverains du secteur des Mées vont à la rencontre des arboriculteurs

Ils étaient une dizaine des riverains du secteur des Mées à se rendre sur les exploitations agricoles ce mercredi. Ces habitants font partie du collectif Riverains Ensemble Durance.

Ils étaient une dizaine des riverains du secteur des Mées à se rendre sur les exploitations agricoles ce mercredi. Ces habitants font partie du collectif Riverains Ensemble Durance.

F.P.

Les Mées

Après avoir fait analyser leurs cheveux, des riverains ont décidé ce 24 avril de se rendre aux exploitations agricoles proches de leurs domiciles. Les échanges entre les deux parties se sont révélés constructifs.

Les rafales de vent ne les ont pas stoppées. Dès 9 h 30, ce mercredi 24 avril, une dizaine de riverains du hameau de Dabisse (commune des Mées) se sont réunis. Leur objectif : en savoir davantage sur les pesticides qui ont été trouvés dans leurs cheveux après des analyses par le laboratoire ToxSeek.

Pancartes dans les mains - indiquant les molécules dépistées -, ces habitants appartenant au collectif Riverains Ensemble Durance se dirigent vers les exploitations agricoles aux alentours de leurs domiciles. Après quelques mètres de marche, les riverains arrivent dans un verger dédié à la culture des pommes. Rapidement, le responsable de l’exploitation vient à la rencontre de ces manifestants. Voyant la présence de La Provence, le dirigeant se met sur la défensive et refuse tout échange avec la presse : "Je ne souhaite pas être enregistré."

Malgré tout, un dialogue calme et constructif s’instaure entre l’arboriculteur et les riverains. Le responsable affirmant qu’il n’utilise pas ces pesticides pour sa production. "Après, on ne peut pas vérifier, parce que les agriculteurs ne veulent pas nous montrer la liste des produits épandus", nuance Thiphrachan, habitante de Dabisse. Pour elle aussi, les analyses ont révélé la présence de pesticides dans ses cheveux. À travers cette conversation, les riverains ont obtenu quelques avancées. "Il a dit qu’il pourrait prévenir en amont les riverains proches de l’exploitation au moment où il épandrait, ajoute Dona, mère de famille. Il pourrait aussi ne pas épandre le mercredi et le week-end."

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