Vaucluse Évacuation des Zadistes à Pertuis : ce qu'il faut retenir

Ce mardi 28 juin, des gendarmes et des engins de chantier ont été déployés à Pertuis pour faire évacuer la Zad (zone à défendre) ou Zap (zone à patates). Les forces de l'ordre ont appliqué une décision de justice rendue début juin. Revivez notre direct sur les lieux.
R.D. - 28 juin 2022 à 20:30 | mis à jour le 28 juin 2022 à 20:32 - Temps de lecture :

19 H 20 | Alors qu’une manifestation est en cours, encadrée par des gendarmes, l’accès au Vaucluse par les Bouches-du-Rhône, au sud de Pertuis, est très compliqué. Il y a des kilomètres de bouchons.

Photo Le DL/Riad DOUA

18 H : L'IMAGE

À Pertuis, les zadistes ont essayé d'approcher la zone interdite, ils ont été repoussés par les forces de l'ordre.

Photo Le DL/Riad DOUA
Photo Le DL/Riad DOUA

16 H 55 | La circulation est compliquée au sud de Pertuis. Des zadistes gênent la circulation. Les gendarmes sont déployés.

Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS
Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS

15 H 30 | Les opposants à la ZAP de Pertuis ont investi le rond-point en face de la zone. Ils sont une cinquantaine assis autour de tables où ils échangent, partagent un pique-nique. Un comptoir à été mis en place tout comme des enceintes pour la musique.

 

 

13 H 57 | Des travaux sont en cours pour murer les habitations occupées et sécuriser le site. Des blocs rocheux de plus d'une tonne sont notamment en train d'être déposés en bordure du site pour bloquer l'accès.

10 H 33 | Le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume vient de nous confirmer que 26 personnes ont été évacuées dans le calme. 

10 H 10 | Depuis environ 7 heures, le 28 juin des gendarmes et des engins de chantier sont déployés à Pertuis pour faire évacuer la Zad (zone à défendre) ou Zap (zone à patates). Les forces de l'ordre appliquent une décision de justice rendue début juin.

Le terrain est occupé sans autorisation depuis plusieurs mois par des militants opposés à un projet d'extension d'une zone industrielle sur près de 80 hectares.

Cette occupation est à l'origine de nombreux troubles à l'ordre public et dégradations comme il y a un mois où un carnaval a mal tourné. Plusieurs centaines de personnes ont subitement jeté des projectiles sur les forces de l'ordre et de la casse a été constatée au sein de l'usine Pellenc où des vitres ont été brisées et une dizaine de vendangeuses endommagées.