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295 députés refusent de censurer le gouvernement pour sa réforme des retraites

« Face aux extrêmes, face aux alliances de circonstance qu'on a vu fleurir ces derniers jours, face aux opportunismes de tout bord, face au cynisme qui peut trop souvent exister ici, oui, la réponse, encore et toujours, elle est dans le dépassement et elle est dans le rassemblement. Les Français nous ont élus. Les Français nous ont choisis. Les Français sont prêts au dépassement et au rassemblement. La majorité y est prête. Que celles et ceux qui sont de bonne volonté s'engagent avec nous ! » (Aurore Bergé, le 20 mars 2023 dans l'hémicycle).

La motion de censure soutenue par LIOT et toute la gauche a donc échoué à rassembler une majorité absolue de députés ce lundi 20 mars 2023. En effet, seulement 278 députés l'ont votée, ce qui était insuffisant pour renverser le gouvernement, il fallait 287 voix. Il a manqué 9 députés à convaincre. La réforme des retraites est donc définitivement adoptée par le Parlement. La dernière étape avant promulgation sera la probable saisine du Conseil Constitutionnel et surtout, la publication de son avis, qui pourrait invalider certaines dispositions considérées comme des "cavaliers législatifs" (c'est-à-dire, ici, qui ne seraient pas considérées comme faisant partie d'une loi de financement de la sécurité sociale).

Autant le dire, si la motion de censure a été rejetée, elle a quand même rassemblé énormément de députés. De toutes interventions avant le vote des deux motions de censure (la seconde, soutenue par le RN, avait peu de chance de faire un meilleur score que la première), celle de la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé a été particulièrement percutante (sans notes) pour fustiger toutes les oppositions et notamment celui qui a soutenu la première motion de censure, à savoir le centriste Charles de Courson, député depuis sept mandats (depuis 1993) et qui sans cesse s'est spécialisé dans la rigueur budgétaire, mais aujourd'hui soutient une motion de censure pour empêcher le rééquilibrage financier de notre système de retraite par répartition. Je reviendrai sur son intervention ultérieurement.

Cet équilibre financier est essentiel à long terme, c'est un simple question de démographie si on veut continuer la solidarité entre les générations (les actifs payant les pensions des plus âgés). C'est un impératif en faveur des plus pauvres, car les plus riches se moquent bien de la retraite par répartition, ils ont un patrimoine qui les fera vivre jusqu'à leur fin de vie et si le système par répartition explosait, ils pourraient s'en passer, ce qui ne serait pas le cas des personnes qui n'ont pas eu la possibilité, pendant leur carrière professionnelle, car rémunérées trop faiblement, d'épargner pour leur retraite future.

La première motion de censure a recueilli 278 voix (scrutin n°1240 annoncé le 20 mars 2023 peu avant 19 heures) dont la totalité des groupes de la Nupes et du RN, ainsi que 18 députés LIOT sur 20 (dont Charles de Courson, Jean-Luc Warsmann, Bertrand Pancher et Olivier Serva), 4 non-inscrits sur 5 (dont Nicolas Dupont-Aignan, David Habib et Adrien Quatennens qui a pu s'exprimer en tant que non-inscrit), et surtout, 19 députés LR sur 61 (dont Pierre Cordier, Fabien Di Filippo, Julien Dive, Pierre-Henri Dumont, Maxime Minot, Aurélien Pradié, Raphaël Schellenberger, Jean-Pierre Vigier).

La seconde motion de censure du RN a recueilli seulement 94 voix (scrutin n°1241) : les 88 RN, 3 LR (Maxime Minot, Fabien Di Filippo et Pierre Cordier), PS (Christian Baptiste) et 2 non-inscrits (dont Nicolas Dupont-Aignan).

La conclusion de Yaël Braun-Pivet, la Présidente de l'Assemblée Nationale, était donc logique : « Aucune des deux motions de censure déposées n’ayant été adoptée, le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, compte tenu du texte de la commission mixte paritaire modifié par l’amendement déposé par le gouvernement, est considéré comme adopté. ».

Dans le passé, des motions de censure ont raté l'adoption avec un écart encore plus faible que 9 voix. Cependant, la seule motion de censure qui a été adoptée sous la Cinquième République, c'est la motion de censure défendue le 5 octobre 1962 par un ancien Président du Conseil, le républicain indépendant Paul Reynaud, qui avait rassemblé "l'ancien monde" (celui de la Quatrième République voire la Troisième République), de droite ou de gauche, contre le projet de faire élire le Président de la République par l'ensemble du peuple français.

Quand De Gaulle a dissous l'Assemblée en octobre 1962, aucun gaulliste n'imaginait rester au pouvoir, ils pensaient être balayés électoralement par cette conjuration des oppositions... et finalement, ils sont restés au pouvoir encore pendant douze ans ! Quant à la dissolution de mai 1968, en pleine révolution étudiante, là encore le pouvoir gaulliste a obtenu une très large majorité, loin des prévisions apocalyptiques.

On pourra toujours gloser sur un supposé déni de démocratie : ceux des députés qui remettent en cause les institutions (ratifiées par le peuple français) sont les premiers à remettre en cause notre démocratie. Il faut voir ces députés insoumis, qui portent stupidement leur écharpe tricolore au sein même du Palais-Bourbon (comme s'ils étaient les seuls députés des lieux !), qui justement ont toujours voulu saboter la Cinquième République et qui en profitent aujourd'hui alors que ce n'est un problème institutionnel.

Le vrai problème, du gouvernement mais plus généralement, de la classe politique, c'est surtout l'absence de majorité absolue (voulue par les Français). Si le gouvernement disposait d'une majorité absolue à l'Assemblée Nationale, il aurait pu procéder au vote du texte de la commission mixte paritaire et il aurait été adopté. L'article 49 alinéa 3 de la Constitution était prévu par les constituants justement dans le cas où les gouvernements ne disposaient pas d'une majorité absolue pour ne pas le rendre impuissant face à une assemblée sans direction, sans majorité. D'ailleurs, le scrutin très serré (9 voix d'écart) est la preuve de la démocratie. Dans un régime autoritaire, il n'est pas de victoire à 51,5%, il faut au moins 90%, voire 99% ou même 100% (comme en Chine).

Engager la responsabilité de son gouvernement était pour la Première Ministre beaucoup plus responsable et démocratique puisqu'elle a mis l'existence même de son gouvernement en balance pour faire adopter la réforme des retraites. Mais le problème des mélenchonistes, c'est qu'ils inversent tous les arguments sur les institutions : ils les sabotent et ensuite, ils en concluent qu'il faut les changer ; ils refusent le débat par l'obstruction et ensuite, ils critiquent le manque de temps pour débattre. Et entendre Sandrine Rousseau supplier les députés LR de voter la motion de censure, on se croyait chez Guignol.

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Par ailleurs, Élisabeth Borne ne peut historiquement pas démissionner avant quelques semaines ou mois. Au regard de l'histoire, on ne peut pas faire de la seulement seconde femme Première Ministre dans notre histoire une chef de gouvernement avec une longévité encore plus faible que la première, Édith Cresson. Du reste, elle n'a pas démérité et les problèmes qu'elle a eus ne sont pas de son fait, les deux principaux, l'obstruction des excités de la Nupes et la désunion du parti Les Républicains.

C'est surtout la leçon du jour : ce n'est pas la majorité qui est le centre d'attention mais bien les députés LR. Ce parti Les Républicains n'a plus de boussole, plus de direction, plus de stratégie, plus d'idéologie, c'est un parti à la dérive, ce qui est inquiétant car il faisait partie des piliers de notre démocratie, tout comme le parti socialiste totalement à la dérive par sa soumission totale à Jean-Luc Mélenchon.

En effet, un tiers des effectifs du groupe LR a refusé la position de son président Olivier Marleix de soutenir le texte de la commission mixte paritaire (il faut rappeler que le gouvernement a accepté toutes les revendications des groupes LR au Parlement, l'opposition de certains LR n'est donc pas motivée par le fond mais par la posture électorale). 19 députés LR ont voté pour la première motion de censure et même 3 d'entre eux ont aussi voté pour la seconde motion de censure, celle de Marine Le Pen. Cela va avoir de durables conséquences politiques pour LR (j'y reviendrai spécifiquement).

Cela démontre que le gouvernement a eu raison d'avoir eu record à l'article 49 alinéa 3 ; un simple vote aurait forcément échoué puisque les députés LR n'étaient absolument pas fiables. Charles de Courson, très en colère contre la méthode, ne disait pas autre chose : « Vous avez échoué à rassembler, vous avez échoué à convaincre. Alors, vous avez cédé à la facilité et évité la sanction du vote. En réalité, rien ne vous obligeait à recourir à l’article 49, alinéa 3 de la Constitution. Le courage, le respect des institutions comme de vos engagements auraient dû conduire au vote. Nous voulions voter, même les groupes de la majorité le souhaitaient. Ce vote, vous l’auriez très probablement perdu ; mais c’est la règle en démocratie ! ». (Il était aussi très remonté contre le fond, comme pour les carrières longues : « Le report de l’âge légal de 62 à 64 ans cristallise en réalité toutes les injustices. Les 17,7 milliards d’euros d’économies attendues seront essentiellement supportés par les plus modestes, ceux qui auront à travailler plus sans voir leurs pensions progresser, ceux qui ont commencé à travailler tôt et qui exercent souvent des emplois pénibles, précaires, ceux qui ont des carrières hachées, principalement les femmes. »).

Pour l'heure, Élisabeth Borne ne va certainement pas faire du triomphalisme car le résultat est d'autant plus inquiétant qu'elle ne pourra pas utiliser l'article 49 alinéa 3 pour tous les projets de loi du gouvernement (c'est limité à une fois par session hors lois de finances). Il faudra donc bien qu'il y ait une initiative politique de la part de l'exécutif pour retrouver une certaine sérénité dans les travaux parlementaires. Dans la soirée du 20 mars 2023, Élisabeth Borne a réuni les trois présidents des groupes de la majorité ainsi que Yaël Braun-Pivet.

Incontestablement, le Président Emmanuel Macron devra prendre une initiative, sans doute après la journée de manifestations du 23 mars 2023 et après l'avis du Conseil Constitutionnel. Cette initiative devra ramener un climat de sérénité, pacifier la situation alors que certains excités de la Nupes font n'importe quoi (dans l'hémicycle, ils se croient en assemblée générale dans un amphi de fac).

Pour cela, il devra innover, étonner, surprendre... comme il l'avait fait avec les grands débats à la suite de la crise des gilets jaunes. La piste peut être facilement trouvée : à l'évidence, une loi sur le travail devra être mise en préparation, et cela avec les syndicats. Ce sera l'occasion, pour eux, d'obtenir beaucoup là où ils n'ont rien eu pour les retraites. Ce sera sans doute à ce prix que la paix sociale sera retrouvée.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (20 mars 2023)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
295 députés refusent de censurer le gouvernement pour sa réforme des retraites.
La tactique politicienne du RN.
Les gens sérieux et les gens du cirque.
Séance à l'Assemblée Nationale du jeudi 16 mars 2023 à 15 heures (vidéo et texte intégral).
Jeudi, l'heure de vérité !
Sénat : mission remplie pour la réforme des retraites 2023.
Le choix du vote bloqué (article 44 alinéa 3 de la Constitution).
La retraire de Philippe Martinez.
Réforme des retraites 2023 : le Sénat évitera-t-il l'obstruction ?
Réforme des retraites 2023 : après les enfants terribles, les sages.
Discours de la Première Ministre Élisabeth Borne dans la nuit du 17 au 18 février 2023 à l'Assemblée Nationale (texte intégral).
Réforme des retraites 2023 : chemin de Croix à l'Assemblée.
Olivier Dussopt.
Aurore Bergé.
Assemblée Nationale : méthode de voyou !
Sauver nos retraites par répartition.
Réforme des retraites 2023 : le projet du gouvernement est-il amendable ?
Dossier des retraites du gouvernement publié le 10 janvier 2023 (document à télécharger).
Conférence de presse de la Première Ministre Élisabeth Borne le 10 janvier 2023 à Matignon (texte intégral et vidéo).
Comprendre la réforme des retraites présentée par Élisabeth Borne ce mardi 10 janvier 2023.
Le non-totem d'Élisabeth Borne sur les retraites.
Le coronavirus supplante la réforme des retraites de 2019-2020.

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27 réactions à cet article    


  • Brutus paparazzo 21 mars 2023 08:23

    Changement de titre :

    « 278 députés censurent le gouvernement pour sa réforme des retraites »

    Question de parti pris.


    • Fergus Fergus 21 mars 2023 09:03

      Bonjour, paparazzo

      En effet, le titre de l’auteur est particulièrement spécieux et ne reflète pas le climat de désarroi, voire d’abattement, qui s’est installé dans les rangs des élus macronistes. Un éditorialiste a même parlé ce matin de « sidération » dans leurs rangs !


    • Lynwec 21 mars 2023 09:30

      @paparazzo

      Rototo dans ses œuvres :"Engager la responsabilité de son gouvernement était pour la Première Ministre beaucoup plus responsable et démocratique puisqu’elle a mis l’existence même de son gouvernement en balance pour faire adopter la réforme des retraites.« 

      Avec la bande de godillots scotchés à la gamelle qu’on a à la représentation oligarchique, on tremble encore devant l’immense péril encouru par l’héroïque sinistre et on conçoit aisément, dans un monde où la santé, c’est l’empoisonnement chimico-technologique, où donner des armes est un gage de volonté de paix, où les valeurs morales millénaires sont signe de dictature autoritaire, qu’un fait du prince ne courant AUCUN risque d’annulation (autre que par le retour du bon docteur Guillotin) est forcément, selon la plume des scribouillards associés, »démocratique« et »responsable« (mais pas coupable, hein... jamais coupable... une »coïncidence"...)


    • Bertrand Loubard 21 mars 2023 20:35

      @paparazzo

      Il a été dit que les 9 voix de différence créaient un fracture dans le peuple. En fait ces 9 vois ne créeraient-elles pas une soudure ?... Ce qui m’est particulièrement pénible de constater mais de démocratiquement nécessaire d’admettre. Les « moyens » ne devraient-ils pas être revus ?

      Bien à vous.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 21 mars 2023 08:49

      295 godillots se mobilisent contre la censure du gouvernement pour sa réforme des retraites.


      • Fergus Fergus 21 mars 2023 09:06

        Bonjour, Francis, agnotologue

        Tous ne sont pas des « godillots » dans la mesure où une assez large proportion des élus de la majorité croyait au bien-fondé de cette réforme malgré les injustices qu’elle contient.
        Les « godillots », ce sont les suiveurs, ceux qui votent à l’unisson sans se soucier d’autre chose que de la consigne donnée par le parti.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 21 mars 2023 10:04

        @Fergus
        bonjour,
         

        Il n’y aurait pas de problèmes de retraites s’il n’y avait pas de problème d’emplois.

        C’est absurde d’argumenter qu’il n’y a pas assez d’actifs pour financer les retraites quand on fait tout pour diminuer de nombre d’actifs dans le pays : automatisations, numérisation, surcharges horaires, fuite des industries ...

        Nos dirigeants n’hésitent pas à recourir à un discours débilitant pour justifier leur politique mortifère de sabordage du pays.


      • Fergus Fergus 21 mars 2023 11:21

        @ Francis, agnotologue

        Assez largement d’accord avec vous sur cette question de l’emploi. 

        Ajoutez-y la lutte contre l’évasion fiscale dont on ne peut pas dire qu’elle soit menée avec le zèle nécessaire. Pour mémoire, on parle là d’environ 60 milliards d’euros, soit 5 fois plus que les retombées économiques de cette pitoyable réforme des retraites.


      • amiaplacidus amiaplacidus 21 mars 2023 17:35

        @Francis, agnotologue

        Prétendre boucher le « trou » des retraites en creusant encore plus le « trou » du
        chômage*, c’est faire preuve de totale stupidité.
         Enfin, peut-être pas tout à fait, parce qu’avec des rentes insuffisantes, la porte est grande ouverte pour le gérant des fonds de pension US. Macron ne déçoit pas ses mandants.

        .

        * Car qui va engager du personnel de plus de 60 ans ?


      • Seth 21 mars 2023 19:55

        @Fergus

        une assez large proportion des élus de la majorité croyait au bien-fondé de cette réforme malgré les injustices qu’elle contient.

        Sources ?


      • véronique 22 mars 2023 07:39

        @Fergus

        Ce n’est pas possible de croire au bien-fondé de cette réforme malgré les injustices qu’elle contient.
        Si on est sensible aux injustices, on ne peut que désapprouver une réforme qui risque d’aggraver la situation de très nombreuses personnes.


      • yakafokon 21 mars 2023 08:58

        Je suis un primaire ( pas un primate ) sorti de l’école élémentaire en 1951.

        A cette époque, on apprenait le français et cinq fautes dans une dictée d’une page nous valaient un zéro !

        Et c’était pareil pour les notions de base du calcul ( on apprenait l’algèbre à partir de l’entrée en sixième au lycée ).

        L’Assemblée Nationale est composée de 577 députés, donc en toute logique la moitié de l’Assemblée, c’est 577 divisé par 2 : soit 288,5.

        Comme on ne peut pas couper un député en deux, la majorité est donc de 289 et non de 287 députés !

        D’où sort donc cette « majorité au rabais » de 287 députés ? D’un chapeau ?

        Si quelqu’un a une réponse à cette distorsion de calcul, qu’il nous la donne !


        • Fergus Fergus 21 mars 2023 09:08

          Bonjour, yakafokon

          La réponse est simple : il y a actuellement 4 sièges non pourvus.


        • Lynwec 21 mars 2023 09:37

          @yakafokon

          Lucky Luke, le moinsseur mononeurone, devait avoir souvent zéro en dictée, il n’aime pas que vous rappeliez ce temps où l’excellence était recherchée et paf, une étoile .
          Sinon, aux USA, ils en remettent une couche, les F35 ne sont pas encore assez ratés, il faut baisser la norme :
          https://www.aubedigitale.com/la-nouvelle-normalite-new-york-va-abaisser-les-normes-de-competence-en-mathematiques-et-en-anglais-en-raison-de-mauvais-resultats-aux-tests/
          Un peu comme en Fronce après 1968 où on a progressivement abaissé les exigences ... Tous des génies, sinon « c’est trop injuste... »

          Tir sur cible à 50 mètres : dix balles, neuf ratées... On réforme la méthode de formation ? Non, non, non... On rapproche la cible... Succès garanti...Bon, ailleurs, ils ne le feront pas, donc aux compétes internationales, on va passer pour des blaireaux, mais c’est la feuille de route...


        • yakafokon 21 mars 2023 10:54

          @Fergus
          Alors il faut revoir la Constitution, pour ramener le nombre de députés à 573 au lieu de 577 ! ( pourquoi s’encombrer de 4 sièges inutiles ? ).
          Comme ça, on fera des économies au niveau des indemnités parlementaires, ce qui permettra d’envoyer plus de munitions aux nazis ukrainiens !
          On ne va tout-de-même pas en faire profiter les sans-abris qui dorment sur les trottoirs de nos villes, ce serait scandaleux !
          Si on continue avec ce régime de vendus aux Etats-Unis, on va crever la gueule ouverte, alors tous aux barricades !
          La France doit redevenir une démocratie, et non rester une dictature soumise à des intérêts qui ne sont pas les nôtres !
          www.upr.fr


        • Fergus Fergus 21 mars 2023 11:17

          @ yakafokon

          « il faut revoir la Constitution, pour ramener le nombre de députés à 573 au lieu de 577 ! ( pourquoi s’encombrer de 4 sièges inutiles ? ) »

          Ils ne sont pas « inutiles », ils sont momentanément non pourvus ou vacants  jusqu’à la tenue de législatives partielles comme cela arrive régulièrement pour cause de démission, de longue maladie ou de décès. Et cela jusqu’à la tenue de législatives partielles.  


        • anaphore anaphore 21 mars 2023 09:14

          ’Par ailleurs, Élisabeth Borne ne peut historiquement pas démissionner avant quelques semaines ou mois. Au regard de l’histoire, on ne peut pas faire de la seulement seconde femme Première Ministre dans notre histoire une chef de gouvernement avec une longévité encore plus faible que la première, Édith Cresson.’ nous dit l’auteur ...

          PUTAIN D’ARGUMENT.... mais où qui va chercher tout ca !  :->


          • amiaplacidus amiaplacidus 21 mars 2023 17:37

            @anaphore

            Mais c’est un argument qui vaut largement son pesant de connerie.


          • cétacose2 21 mars 2023 09:14

            La mère Borne nous a montré son vrai visage , celui d’une Hyène .....


            • Seth 21 mars 2023 20:00

              @cétacose2

              Et puis je supplie les journaleux de nous éviter les gros plans de cette mocheté de 61 ans en paraissant 15 de plus !
              Ça vaut aussi pour les fans de cette directrice d’écoles de filles ou mère supérieure, c’est comme on veut.


            • Octave Lebel Octave Lebel 21 mars 2023 09:34

              Vous vous débattez comme vous pouvez avec en guise de conjurations de ce qui est en train d’arriver vos pauvres arguties.

              Cette réforme censée peser sur la vie de plusieurs générations, même pas votée, avec un usage du 49.3 dévoyé de sa fonction dans la loi constitutionnelle, ne sera pas appliquée parce qu’annulée, si d’aventure elle est promulguée, à la première occasion que ceux que vous soutenez ne manqueront pas de provoquer avec les talents et le sens des responsabilités qui les caractérisent.

              Ce n’est pas de l’ironie qui conduit ma plume, plutôt un mélange de tristesse, en pensant au temps que vous nous faites perdre, et de la tranquille certitude piquée d’impatience que nous ses citoyens reprendrons en main ce pays que vous et les vôtres avaient tant abîmé en désertant les espaces démocratiques qui vous étaient pourtant garantis avec tant de patience de notre part.

              Bien entendu, à défaut de prendre vos responsabilités et ses risques dans une démocratie fonctionnelle, vous spéculez sur le désordre et la montée de la violence, la confusion et la peur.

              Ceux qui croient que la démocratie aura le dernier mot pensent que malgré tout, nous connaissant mal, vous contribuez ainsi, malgré vous, à l’apprentissage précieux qui s’acquiert par l’expérience, de la compréhension des risques de dérive, de dévoiement qui guettent la démocratie si indispensable. Qui a besoin de rigueur, de réels contre-pouvoirs et de processus garantissant la représentativité et la responsabilité unies par un lien indissociable. Sans oublier la nécessité d’une information contextualisée, diversifiée et contradictoire qui ne soit pas réduite au schéma des propagandes du pouvoir en place ou du règne de l’argent. Ces préoccupations sont maintenant au cœur de la vie politique en même temps contre vous et grâce à vous.

               

               


              • Octave Lebel Octave Lebel 21 mars 2023 10:26

                Vous oubliez, emporté par votre juridisme exalté, la vraie vie, au quotidien.

                Après le contournement de la démocratie, le gaz et la matraque ? Et bientôt les cris d’orfraie des chaînes d’info au service des intérêts de nos chers milliardaires et ceux des hiérarchies du service public redevables du pouvoir en place.

                Vous pensez que tout cela va durer combien de temps encore ? Va-t-il falloir mobiliser la troupe ? Pensez-vous qu’elle va vous faire plaisir en nous cassant la gueule en attendant que vienne enfin la retraite ? Pourquoi pas le jeu normal et ordinaire de la démocratie ?


                • Je vous aurais bien insulté mais vu votre tronche la nature s’en est déjà chargée !!!


                  • ticotico ticotico 21 mars 2023 19:38

                    La vie de souffrance que doit être celle d’un Rakoto... Essayer inlassablement de faire passer pour un héros un petit mafieux qui ne trouve rien de mieux que de donner des coups de hache dans la coque d’un bateau en train de couler.

                    Ce héros aux innombrables victoires : la destruction de l’industrie française, la soumission suicidaire aux USA, sa manie de collectionner les collaborateurs mis en examen...

                    Avec le Rakotothon, soutenons cet obscur tâcheron, faites parvenir brosses et cirage à « Urgence Rakotothon 49,3 avenue Benito Macronini - Macronograd »


                    • Samson Samson 21 mars 2023 22:31

                      « ... et surtout, 19 députés LR sur 61 (dont Pierre Cordier, Fabien Di Filippo, Julien Dive, Pierre-Henri Dumont, Maxime Minot, Aurélien Pradié, Raphaël Schellenberger, Jean-Pierre Vigier). »

                      Ce qui grandeur et décadence  ne laisse pour le groupe LR à l’Assemblée Nationale que 41 couilles molles à s’aligner derrière Chiotti, et plus guère que 19 députés à encore s’inquiéter de l’avis de leurs électeurs !

                      En Marche vers Nulle Part, j’ignore quel succès d’estime Les Républicains arriveront encore à remporter aux prochaines élections, mais des relents de sapin devraient encore flotter pour eux sur certains isoloirs. smiley smiley smiley


                      • Tolzan Tolzan 21 mars 2023 23:52

                        Félicitations Rako !

                        Tu as réussi le score parfait !!

                        20 votants et 20 fois noté 1/5... parce qu’on ne peut pas mettre 0.

                        Repose-toi un peu ! Tu n’as plus rien à prouver !

                        Alors.. Disparais, barre-toi, casse-toi... tire-toi... fous le camp ! tu pollues le site...


                        • logan 22 mars 2023 17:01

                          L’auteur ne comprends pas que dans une démocratie la loi doit être l’expression de la volonté du peuple.
                          Aucune loi ne doit aller à l’encontre de cette volonté.
                          Alors certes le peuple n’est pas un ensemble homogène. Voilà pourquoi on considère qu’une majorité partagée par une majorité absolue de citoyens est suffisante.
                          Toutes les institutions et la représentation n’ont donc de sens que pour permettre à cette volonté du peuple ( le souverain ) de s’exprimer et de s’appliquer.

                          A partir du moment où les représentants se mettent à prendre des décisions qui vont à l’encontre de cette volonté, nous sommes en dictature !

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