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JO 2024: comment l’armée prépare la lutte anti-drones

Soixante systèmes légers au sol (ci-dessus) ­permettront de réagir à courte portée si nécessaire. Alain Courtillat/Armée de l'air et de l'espace

DÉCRYPTAGE - Les opérateurs devront assurer 4000 heures de surveillance sur quarante sites pendant les Jeux. Des expérimentations ont commencé.

Discrètement, l’armée de l’air a testé, samedi, pour la première fois grandeur nature à l’occasion du match de rugby France-Pays de Galles, le dispositif de lutte anti-drones qui sera mis en œuvre lors des Jeux olympiques de Paris en 2024. Compte tenu de l’expérience dont ils disposent en matière de sécurité aérienne, les militaires ont été chargés d’organiser et de coordonner les moyens de protection avec les autres services de l’État, la gendarmerie ou la police. Mais il va falloir monter en gamme. «Nous allons déployer un dispositif inégalé pour l’armée», promet le général Étienne Faury, responsable de la protection aérienne des Jeux olympiques.

En 2024, les opérateurs devront assurer 4000 heures de surveillance et de lutte anti-drones sur quarante sites, ont estimé les députés Jean-Louis Thiériot et Natalia Pouzyreff dans un rapport sur la défense aérienne paru en février. En comparaison, la sécurisation du dernier défilé du 14 juillet a nécessité 20 heures de moyens de lutte anti-drones…

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12 commentaires
  • Sans-dents

    le

    Il n'y a pas dire, les J.O. de Paris 2024, ça fait rêver ! ;-)

  • Maurice Costard

    le

    Tout ceci est indécent. Tant qu a faire, il ne faudrait pas oublier non plus d'amarrer le Charles de Gaulle le long des quais, ça peut toujours servir, et l'armée devrait aussi étudier quelques scénario d'attaque sous-marine.

  • Maurice Costard

    le

    Tout ceci est indécent. Tant qu a faire, il ne faudrait pas oublier non plus d'amarrer le Charles de Gaulle le long des quais, ça peut toujours servir, et l'armée devrait aussi étudier quelques scénario d'attaque sous-marine.

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