Au Mans, des manifestants enflamment une inscription « 49.3 » du nom de l’article de la Constitution auquel le gouvernement a eu recours pour faire adopter la réforme des retraites, mardi 21 mars.
Live terminé

Réforme des retraites : le chef de l’Etat estime que « l’émeute ne l’emporte pas sur les représentants du peuple », nouvelle soirée de rassemblements et de tensions

La président français s’exprimait devant les parlementaires de la majorité, mardi soir. Des affrontements entre la police et certains manifestants ont éclaté place de la République à Paris dans la soirée, en marge du rassemblement qui s’est tenu à l’appel de l’intersyndicale.

Le 22/03 à 03:01

Ce direct prend fin

Un nouveau live consacré à la réforme des retraites sera ouvert ce mercredi matin.

En attendant, vous pouvez retrouver les événements importants de la journée – la mobilisation à travers la France et les déclarations d’Emmanuel Macron notamment – dans cet article.

Lire aussi : Réforme des retraites : Emmanuel Macron veut « écouter les colères », mais rejette la « légitimité » de la « foule »

Le 22/03 à 00:35

A Paris, quarante-six interpellations

D’après un bilan policier donné peu avant minuit, 46 personnes ont été interpellées à Paris.

Le 22/03 à 00:29

Un défilé aux flambeaux à Grenoble

A Grenoble, près de 5 000 personnes ont participé à partir de 19 heures à un défilé aux flambeaux dans les rues de la ville, selon la préfecture de l’Isère. Vers 21 h 30, les autorités n’avaient pas constaté « d’incidents notables ».

Le 21/03 à 23:21

Vingt-sept interpellations à Paris, selon le ministère de l’intérieur

Le 21/03 à 23:10

Echauffourées entre jeunes manifestants et policiers à Lille

Des échauffourées ont opposé ce soir la police à quelque 250 jeunes, qui ont notamment brûlé quelques poubelles et brièvement perturbé le festival Series Mania, à l’issue d’une manifestation contre la réforme des retraites.

Rassemblés à partir de 18 heures, environ 900 manifestants – selon la préfecture – ont d’abord défilé entre la place de la République et le quartier de Wazemmes, au sud de la ville, avant d’être bloqués par les forces de l’ordre et contraints de revenir vers leur point de départ, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).

« Grèves, blocages, manifs sauvages ! », scandaient les manifestants, en grande majorité étudiants et lycéens, accompagnés notamment de syndicalistes de la CGT et de SUD. Le cortège s’est dispersé dans le calme aux alentours de 20 heures.

Environ 250 personnes, « surtout des jeunes » ont ensuite « sillonné le centre-ville, allant à droite et à gauche », a déclaré à l’AFP une source policière. « C’est la première soirée ou des groupes jouent au chat et à la souris en ville, en tentant de désorienter les forces de l’ordre », a poursuivi cette source.

Ces manifestants ont renversé et incendié quelques poubelles près de la Grand Place, ou utilisé des projectiles contre les policiers, comme des canettes ou pavés, a-t-elle précisé, faisant état de « deux blessés légers » parmi les forces de l’ordre.

Aux alentours de 21 heures, quelques dizaines de manifestants ont tenté de faire irruption sur le tapis rouge du festival Series Mania, criant notamment des slogans anti-Macron, mais ont été rapidement repoussés par une charge policière, a constaté une journaliste de l’AFP. Selon plusieurs témoins sur place, les manifestants ont tenté de soulever les barrières de sécurité et perturbé le show, alors que l’actrice américaine Marcia Cross venait de défiler sur le tapis rouge. Après leur départ, des morceaux de verre jonchaient le sol. Une jeune femme a été blessée au visage et prise en charge par les pompiers, a constaté l’AFP.

Vers 22 heures, le calme était revenu, selon la source policière interrogée, qui ne faisait pas état dans l’immédiat d’interpellations ou dégâts majeurs.

Le 21/03 à 22:57

Emmanuel Macron « a mis le feu et fermé toutes les issues », déclare Jean-Luc Mélenchon

En meeting à Ax-les-Thermes (Ariège) ce mardi soir, Jean-Luc Mélenchon a ciblé la responsabilité d’Emmanuel Macron dans l’approfondissement de la crise.

« Cet homme a mis le feu et fermé toutes les issues : élire des députés d’opposition ne servirait à rien puisqu’il y a le 49.3 ; faire la grève, il s’en fout il y a les réquisitions ; aller en manifestation à quoi ça sert, on vous met en cabane le soir », a déclaré, devant quelques centaines de personnes, l’ancien candidat La France insoumise à la présidentielle.

Après l’utilisation de l’article 49.3 jeudi dernier et l’échec pour seulement neuf voix de la motion de censure hier, M. Mélenchon a estimé que c’est « une défaite qu’un texte de cette importance passe de force ».

Il a appelé le chef de l’Etat à utiliser l’article 10 de la Constitution permettant de refaire voter le parlement avant de promulguer un texte. Mais selon lui, le salut des opposants à la réforme viendra de la « censure populaire », demandant de manifester à l’appel de l’intersyndicale jeudi :

Le 23 mars celui qui reste chez lui au lieu d’être dans la rue, on ne lui parle plus. Ce sera comme le 7 mars : un tournant dans l’histoire du pays. Si vous le faites, ça va le faire.

« Une page de l’histoire de France est en train de s’écrire et nous en sommes les auteurs, nous les têtes dures, les résistants », a insisté M. Mélenchon. Il a répondu au président, à qui Le Figaro a prêté des propos critiquant le rôle de l’insoumis dans la crise actuelle : « Ce type est hors sol, il croit vraiment que c’est une affaire personnelle ? »

« Nous avons fait ce qu’il fallait pour que ce texte n’ait pas de légitimité parlementaire, et ceux qui ont gagné, c’est nous », a assuré Jean-Luc Mélenchon.

Le 21/03 à 22:27

Un manifestant passe devant un incendie place de la République, 
à Paris, mardi 21 mars 2023.
Policiers et manifestants se font face place de la République, à Paris, mardi 21 mars 2023.
Les manifestants sont entourés de gaz lacrymogènes place de la République, à Paris, mardi 21 mars 2023.
Le 21/03 à 22:22 Urgent

A Paris, 3 500 manifestants place de la République et onze interpellations, selon le ministère de l’intérieur

Le 21/03 à 22:19

Trois cents manifestants au Mans et une sculpture enflammée représentant le « 49.3 »

Dans la préfecture de la Sarthe, environ trois cents manifestants se sont réunis autour d’une « sculpture de feu » représentant « 49.3 », en référence à l’article de la Constitution utilisé par le gouvernement pour faire passer la réforme des retraites sans le vote de l’Assemblée nationale.

Au Mans, mardi 21 mars 2023.
Au Mans, mardi 21 mars 2023.
Le 21/03 à 22:08

Réquisitions de stations-service dans les Bouches-du-Rhône

Face à l’aggravation des tensions d’approvisionnement en essence dans les Bouches-du-Rhône, onze stations-service du département seront réquisitionnées entre demain et vendredi, pour assurer exclusivement le ravitaillement de certains véhicules « prioritaires », a annoncé la préfecture de police. Parmi les professions prioritaires listées figurent notamment les véhicules des professionnels de santé, de secours, d’opérateurs funéraires, de taxis conventionnés CPAM, de transports routiers de marchandises, de transport collectif de voyageurs ou encore de services de portage de repas à domicile.

La préfecture de police du département a justifié son arrêté en expliquant que « les Bouches-du-Rhône connaissent une forte et rapide dégradation des ruptures en stations », 54 % d’entre elles manquant d’un type de carburant (essence ou diesel). Ce matin, le gouvernement avait annoncé de premières réquisitions de personnels pétroliers depuis le début des grèves contre la réforme des retraites, au dépôt de Fos-sur-Mer près de Marseille, une décision qui a suscité des tensions dans un contexte politique inflammable.

Lire aussi : Avec le blocage des raffineries, le spectre d’une pénurie d’essence refait surface

Le 21/03 à 21:58 Sur le terrain

A Paris, la place de la République se vide, mais des tensions demeurent

Un abcès est toujours concentré à l’entrée de la rue du Faubourg-du-Temple, tandis que la place se vide peu à peu. Les forces de l’ordre chargent et font reculer, un temps, les manifestants qui avancent ensuite à nouveau en hurlant « Cassez-vous ».

Tous les accès à la place, désertée depuis une bonne heure par les organisations syndicales, sont tenus par gendarmes et CRS, qui filtrent les passants.

Marie-Béatrice Baudet
Le 21/03 à 21:54

A Nantes et à Rennes, des manifestations aux flambeaux

Plusieurs milliers de personnes ont participé ce soir dans les deux villes à des manifestations aux flambeaux pour protester contre la réforme des retraites.

• A Nantes, 10 000 manifestants selon les syndicats, 4 100 selon la police, qui portaient pour certains d’entre eux des torches, scandaient notamment : « Carrières hachées, retraites à chier ! »

Les premiers gaz lacrymogènes ont été tirés peu après le début de la manifestation par les forces de l’ordre, qui essuyaient de nombreux tirs de mortier, rapporte l’Agence France-Presse (AFP). En marge du cortège, des dégradations ont été commises, telles que des commerces saccagés et des tags « 49.3 ça passera pas » ou « Macron ne comprend que l’émeute ».

Trois heures après le début de la manifestation, des participants restaient déterminés à poursuivre leur mouvement malgré les tentatives des forces de l’ordre pour les disperser.

• A Rennes, 4 000 personnes, 1 200 selon la préfecture, dont certains portaient des flambeaux selon les organisateurs, ont déambulé dans le centre ville dans le calme.

De retour à leur point de départ vers 20 h 30, les manifestants ont lâché des lanternes en papier dans le ciel en scandant des slogans hostiles à Emmanuel Macron et à la police, avant de se disperser.

Le 21/03 à 21:42 Urgent

Soucieux d’« apaiser la colère » des Français, Emmanuel Macron juge néanmoins que la « foule » n’a « pas de légitimité »

Devant les parlementaires de son camp qu’il recevait à l’Elysée, ce soir, Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait « apaiser » et « écouter la colère » des Français après l’adoption contestée de sa réforme des retraites par le Parlement, ont rapporté des participants à cette réunion.

Il a jugé néanmoins que « la foule » n’a « pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus ». Promettant de défendre « l’ordre démocratique et républicain », le chef de l’Etat a insisté : « L’émeute ne l’emporte pas sur les représentants du peuple. »

« Utiliser la Constitution pour faire passer une réforme est toujours une bonne chose si on veut être respectueux de nos institutions », a dit le président pour justifier le recours au 49.3 décrié par les opposants à son texte, assurant qu’il n’y avait « pas de majorité alternative ».

Modification de ce post à 22h16 : correction de la citation du président de la République qui, selon nos informations, a prononcé les mots « les meutes » et non pas « l’émeute » comme écrit précédemment.

Modification de ce post à 23h50 : l’Elysée confirme finalement que le président a prononcé le mot « l’émeute » et non pas « les meutes » comme écrit précédemment.

Le 21/03 à 21:34

Interpellés lors de manifestations, ils racontent leur passage en garde à vue

Après les nombreuses interpellations en lien avec les manifestations contre la réforme des retraites et le recours au 49.3 jeudi 16 mars, plusieurs personnes interpellées par les forces de l’ordre racontent au Monde leur interminable nuit en garde à vue.

Des témoignages recueillis par Antoine Albertini :

Lire aussi : Réforme des retraites : pour Elias, Charlène et Etienne, l’interminable garde à vue de la nuit du 16

Le 21/03 à 21:20 Sur le terrain

Sur la place de la République, manifestants et policiers prêts à en découdre

A Paris, les manifestants font face aux forces de l’ordre à l’entrée de la rue du Faubourg-du-Temple. Le rassemblement est rythmé de slogans anticapitalistes et antipolice. Les manifestants sur place crient « ACAB », acronyme d’« all cops are bastards » (« tous les flics sont des salauds »). Gendarmes et CRS filtrent les sorties de la place.

Marie-Béatrice Baudet
Le 21/03 à 21:01 Sur le terrain

Face-à-face toujours en cours place de la République, de nombreux manifestants quittent la place

Le face-à-face entre forces de l’ordre et manifestants se concentre rue du Faubourg-du-Temple, aux cris de « Tout le monde déteste la police ». La place se vide peu à peu.

Rue du Faubourg-du-Temple, un tag « Tout cramer » écrit à l’entrée du métro République, le 21 mars 2023, lors du rassemblement contre la réforme des retraites.
Marie-Béatrice Baudet
Le 21/03 à 20:54

Edouard Philippe estime qu’« après les retraites l’immobilisme n’est pas une option »

L’ancien premier ministre met en garde l’exécutif contre la tentation de « l’immobilisme » après le passage délicat de la réforme des retraites, et prône à nouveau une coalition pour « élargir » la majorité relative, avec des élus Les Républicains (LR) et « des élus de gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes ».

« Certains voudront apaiser sous une forme radicale-socialiste sympathique, ne pas provoquer, ne pas avancer, ou faire semblant de protéger les Français des défis du monde avec des lignes Maginot qui sont des lignes imaginaires ». Mais, « après les retraites, l’immobilisme n’est pas une option, c’est la garantie du déclassement », estime M. Philippe dans un entretien au quotidien Le Figaro.

L’ancien chef du premier gouvernement d’Emmanuel Macron justifie l’emploi du 49.3 : malgré « l’engagement exceptionnel » d’Elisabeth Borne et « le travail exigeant » des leaders LR du Sénat Gérard Larcher et Bruno Retailleau, estime-t-il, « tout le monde n’a pas joué le jeu » au sein du parti de droite. « Je ne peux pas oublier qu’en 2019 ceux qui ont combattu la réforme systémique que je proposais militaient pour un passage de l’âge légal à 65 ans ! », a rappelé M. Philippe, membre de LR jusqu’en 2017, avant de rallier Emmanuel Macron.

Pour sortir de la « crise », « il appartiendra au président de la République de formuler des priorités claires, dans lesquelles les Français se reconnaissent : la transition écologique, la réindustrialisation, l’école, la santé… Tous ces problèmes urgents et de long terme qui se posent à notre pays », juge le président du parti Horizons, qui tient son congrès samedi à Paris.

Quant à la majorité, elle pourrait « mieux fonctionner » et « travailler en bonne intelligence pour que les quatre années qui viennent ne soient pas quatre années d’incertitude ou de blocage », a-t-il jugé, après quelques accrochages entre Horizons et Renaissance. Devra-t-il se démarquer du macronisme en vue de la présidentielle de 2027 ? « C’est une question de tactique politique. Je vois bien que certains y réfléchissent, mais ça ne me paraît pas être l’essentiel au moment où l’on se parle. Et je n’ai pas l’habitude de me démarquer de ce que j’ai fait », répond le maire du Havre.

Le 21/03 à 20:42 Sur le terrain

Heurts en cours entre forces de l’ordre et manifestants place de la République, à Paris

Un cortège a voulu emprunter la rue du Faubourg-du-Temple, mais a été bloqué par des policiers. Des manifestants souhaiteraient partir pour l’Hôtel de ville de Paris, un point possible de ralliement, alors que des appels à s’y rassembler dès 18 heures ont circulé en ligne.

Des manifestants empruntent la rue du Faubourg-du-Temple à Paris, en direction du canal Saint-Martin, mardi 21 mars 2023 au soir.
Marie-Béatrice Baudet
Le 21/03 à 20:39
Des gendarmes se tiennent devant la foule rassemblée place de la République, à Paris, durant la mobilisation contre la réforme des retraites, mardi 21 mars 2023 au soir, alors que les premières tensions émergent.
Le 21/03 à 20:36

Comme depuis jeudi soir, des rassemblements ont lieu un peu partout en France

Des rassemblements spontanés ou organisés à l’appel des forces syndicales ont lieu non seulement à Paris mais un partout en France ce mardi soir, à l’instar de ces derniers jours, après le déclenchement du 49.3 par le gouvernement jeudi.

C’est le cas par exemple à Nantes, où une manifestation à lieu, à Chambéry, au Mans, où le chiffre 49.3 est symboliquement flambé, ou encore à Montpellier, où des premières poubelles sont incendiées.

Le contexte

Live animé par Corentin Lesueur, Marie Pouzadoux et Sabrina El Mosselli

Image de couverture : Au Mans, des manifestants enflamment une inscription « 49.3 » du nom de l’article de la Constitution auquel le gouvernement a eu recours pour faire adopter la réforme des retraites, mardi 21 mars. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
  • Le projet de réforme des retraites a été adopté lundi par le Parlement après le rejet de la motion de censure déposée par le groupe indépendant LIOT – 278 députés ont voté pour, sur les 287 voix qui étaient nécessaires pour renverser le gouvernement et son texte. La motion de l’extrême droite n’a recueilli que 94 voix.
  • Emmanuel Macron recevra mardi soir les députés et les sénateurs de la majorité, après s’être entretenu dans la matinée avec la première ministre, Elisabeth Borne, et les chefs de la majorité. Le chef de l’Etat déjeunera aussi à 13 heures avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, respectivement présidente de l’Assemblée nationale et président du Sénat.
  • La gauche comme le groupe RN ont déjà annoncé des saisines du Conseil constitutionnel, qui devra se prononcer avant une promulgation du projet de réforme très contesté. Dès lundi soir, Elisabeth Borne a décidé de saisir elle-même « directement le Conseil constitutionnel » pour un examen « dans les meilleurs délais » du texte.
  • La demande de référendum d’initiative partagée, portée par quelque 250 parlementaires, députés et sénateurs principalement de gauche, a été soumise lundi au Conseil constitutionnel, a rapporté l’institution, qui va d’abord en examiner la recevabilité.
  • Ce gouvernement « est d’ores et déjà mort », a déclaré la cheffe de file des « insoumis », Mathilde Panot, et le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, appelle à « passer à la censure populaire ». A l’extrême droite, Marine Le Pen estime qu’Elisabeth Borne « doit partir » ou « le président doit la démissionner ».

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