Aux Etats-Unis, des pompes funèbres transforment les humains en terreau
Reportage L’Etat de Washington a été le premier à expérimenter le compostage humain. Depuis, cinq autres Etats américains ont légalisé ce procédé de sépulture écologique. Dernière extravagance « made in America » ou révolution funéraire ?
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Un beau jour, Andrew Armstrong est devenu forêt. Ce n’était pourtant pas un tree hugger, un « embrasseur d’arbres », comme on appelle ici les écologistes. Avec barbe, tatouages et piercings, ce colosse de 36 ans était le chanteur des Idols, un groupe de death metal de Seattle, la capitale de l’Etat de Washington, à l’extrême nord-ouest des Etats-Unis. Un oiseau de nuit qui bossait comme videur dans un night-club quand il n’était pas en tournée. Mais quand il a su qu’il allait mourir d’un foutu mélanome, c’est ici qu’il a décidé de finir son voyage sur terre. A Return Home, des pompes funèbres « new age », où l’on composte les corps humains pour en faire du terreau.
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« Quand il m’a annoncé son projet, je me suis effondrée », raconte sa mère, Cindy, sourire triste et yeux d’un bleu qu’on dirait délavé par les larmes. Elle imaginait son cadavre balancé dans une caisse à compost avec les épluchures de légumes au fond du jardin. Alors, elle est allée voir ce qui se passait dans cet entrepôt perdu au milieu d’une zone industrielle sordide au sud de Seattle.
Plutôt qu’une morgue, on dirait une serre avec ses plante…
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