Douglas Kennedy : « J’adore mon pays mais j’ai immensément peur »

Douglas Kennedy en mai 2022.

Douglas Kennedy en mai 2022. PATRICE NORMAND/LEEXTRA VIA OPALE.PHOTO

Entretien  Dans « Et c’est ainsi que nous vivrons », son roman le plus politique, l’écrivain américain imagine une nouvelle sécession dans l’Amérique de 2045, avec une démocratie sur les côtes Est et Ouest et une théocratie au centre. Il s’explique.

Il fallait oser. Romancier touche-à-tout, Douglas Kennedy, auteur de best-sellers des deux côtés de l’Atlantique, s’attaque cette fois-ci au genre de l’anticipation en imaginant dans un futur proche son pays divisé en deux entités politiques : un régime religieux et dictatorial dans les Etats confédérés du centre et un régime démocratique technologique dans les autres Etats.

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En racontant comment Samantha Stengel, agent secret, s’infiltre dans la confédération chrétienne aux valeurs ultraconservatrices pour les besoins d’une enquête, l’écrivain prouve, avec « Et c’est ainsi que nous vivrons » (Belfond), que les thrillers politiques ont une force de frappe inégalée. Entretien.

Est-ce que ce vingt et unième roman, plus subversif que les précédents, est né en réaction à un événement précis ?

Douglas Kennedy Chacun de mes…

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