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Ligue 1 : le match Ajaccio-OM sous haute surveillance après des échauffourées la veille

Au lendemain d’une rixe entre supporters à Ajaccio, la préfecture de Corse-du-Sud a prévu de créer une fan-zone pour les Marseillais en prévision du match de Ligue 1 organisé ce samedi soir. Cela n'a pas empêché quelques tensions à l'intérieur du stade avant le coup d'envoi de la rencontre.

Marianne Lecach avec AFP , Mis à jour le
Une fan-zone a été créée pour les supporters marseillais à l'approche du match entre Ajaccio et l'OM (photo d'illustration).
Une fan-zone a été créée pour les supporters marseillais à l'approche du match entre Ajaccio et l'OM (photo d'illustration). Fanny Hamard/SIPA / © Fanny Hamard/SIPA

Ce samedi soir, l’équipe de football d’Ajaccio affronte l’Olympique de Marseille (OM) dans le cadre de la 38e et dernière journée de Ligue 1. Des violences sont particulièrement redoutées entre les supporters. Des tensions n'ont d'ailleurs pas pu être évitées. Peu de temps avant le coup d'envoi du match de ce samedi soir, des tensions ont éclaté à l'intérieur du stade François Coty et des tirs de gaz lacrymogène ont été lancés, relate RMC Sport.

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Des chants racistes et des cris de singe

Lorsque les supporters marseillais sont arrivés dans l'enceinte, une trentaine de supporters ajacciens n'ont pas hésité à proférer des insultes à caractère raciste. Selon RMC Sport, les termes « Couscoussiers », « tous des sans-papiers », ainsi que des cris de singe ont été entendus. Les deux groupes se sont alors lancés des projectiles, avant que les stadiers de l'OM et la sécurité du club d'Ajaccio n'interviennent. Le calme est rapidement revenue. 

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Des débordements survenus vendredi 

La veille, vendredi soir, une rixe a déjà éclaté aux abords d’un hôtel où étaient logés des Marseillais. « Trente-cinq supporters marseillais étaient dans l'hôtel en position de défense avec des gens qui les attaquaient », a décrit la police à l’AFP. Les forces de l’ordre ont eu recours à des tirs de gaz lacrymogène pour disperser les individus. Une personne a été arrêtée et quatre autres ont été blessées dans ces heurts. Une enquête a été ouverte pour « violences aggravées » par le parquet d’Ajaccio.

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Un encadrement des supporters

Après les violences de vendredi, le maire d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, n’a pas tardé à réclamer l’annulation du match ce samedi afin que les supporters ne « s'exposent à un risque de violence qui est déjà présent et qui risquerait de prendre une ampleur incontrôlable ».

Mais la préfecture de Corse-du-Sud a plutôt décidé de prendre un arrêté interdisant « à toute personne se prévalant de qualité de supporter et arrivé par voie maritime ou aérienne, de se déplacer » à Ajaccio ou Grosseto-Prugna.

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Elle a ainsi annoncé la création d’une fan-zone réservée aux 600 supporters marseillais sur la plage du Ricanto, située près de l’aéroport. Dès leur arrivée en Corse, les fans de football seront pris en charge par un « dispositif d’accueil » à l’aéroport d’Ajaccio. Samedi matin, déjà 200 supporters ont été accueillis et conduits vers la plage.

Les autorités promettent de la « fermeté » ce samedi

Deux arrêtés municipaux et un arrêté préfectoral ont d’ores et déjà été pris pour interdire l’accès au centre d'Ajaccio, où est également organisée la fête de la Saint Erasme, la fête des pêcheurs. « Il est absolument vital que la fête des pêcheurs soit terminée à la fin du match », s’inquiètent les forces de l’ordre.

Le procureur de la République, Nicolas Septe, a enfin promis de la « fermeté » à l’égard des potentiels fauteurs de troubles qui « feront l'objet de placements en garde à vue » en cas de « comportements violents ce samedi ».

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