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Roland-Garros 2023 : Carlos Alcaraz, bourreau des courts, mais adoubé par ses victimes

Qualifié pour les quarts de finale après sa victoire face à Lorenzo Musetti dimanche, l’Espagnol a envoyé un message à ses adversaires, qui l’encensent à tour de rôle depuis le début de la quinzaine.

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Publié le 04 juin 2023 à 21h52, modifié le 05 juin 2023 à 17h58

Temps de Lecture 4 min.

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Carlos Alcaraz, lors de son huitième de finale face à Lorenzo Musetti, dimanche 4 juin à Roland-Garros.

Sur le papier, le huitième de finale entre l’explosif Carlos Alcaraz et l’esthète Lorenzo Musetti promettait un spectacle plein de panache. Car l’Italien au revers à une main est capable dans un bon jour de battre les meilleurs du monde en récitant son tennis flamboyant. Dans les faits, le duel, dimanche 4 juin sur le Central venteux de Roland-Garros, a été plus proche du pétard mouillé que du feu d’artifice.

L’air de Bella Ciao entonné dès le premier jeu par la fanfare fut prémonitoire, revisité par Alcaraz en « Bello Ciao ». L’Espagnol a éteint l’Italien en trois petits sets (6-3, 6-2, 6-2) après deux heures de jeu. Certes, les deux joueurs ont régalé les 15 000 spectateurs sur quelques points – avec des enchaînements amorti, contre-amorti, lob et smash –, mais l’Italien de 21 ans (18e mondial) n’aura bousculé le numéro un mondial que les quinze premières minutes du match (2-0). Le temps qu’Alcaraz ne mette la machine en route, lancée à plein régime à partir du troisième jeu.

Pour leur seul affrontement jusqu’ici, le jeune Italien de 21 ans l’avait dompté sur la terre battue d’Hambourg en juillet 2022 pour s’offrir son premier titre sur le grand circuit. Entre-temps, l’Espagnol a remporté son premier titre du Grand Chelem (à l’US Open en août), puis s’est installé sur le trône du tennis mondial.

« Il a beaucoup progressé depuis Hambourg. Physiquement, mentalement et tactiquement, c’est un joueur complet, aujourd’hui avec le vent c’était compliqué pour moi, mais lui a réussi à bien jouer, a résumé sa victime du jour. C’est le meilleur joueur du monde et en ce moment il est très dur à battre, surtout sur terre. »

Une devise culottée

La seule façon de ne pas être le prisonnier d’Alcaraz, c’est de le priver de temps et de jouer fort sur son revers. L’Italien l’avait bien à l’esprit : « J’avais une stratégie en entrant sur le court : jouer profond avec mon coup droit sur son revers, a-t-il développé, mais il ne m’a pas laissé cette possibilité, intelligemment, il me faisait jouer beaucoup de revers, il a exécuté le plan tactique parfait face à moi. »

Dans les tribunes, trois supporteurs ibériques arboraient des tee-shirts rouge et jaune exhibant une équation moins énigmatique que culottée : « cabeza + corazon + cojones = Carlitos ». Le prodige d’El Palmar (Murcie) se répète souvent dans les moments cruciaux la devise « des 3 C » (« la tête, le cœur et les couilles ») inculquée par son grand-père dès l’âge de 10 ans, dont il n’a saisi les subtilités que bien plus tard. Il s’est même fait tatouer sur l’avant-bras gauche les initiales du triptyque familial.

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