Serie A - Zlatan Ibrahimovic annonce la fin de sa carrière à 41 ans après AC Milan - Hellas Vérone (3-1)

Le lion n'en pouvait plus. Dimanche soir, l'AC Milan a bouclé sa saison de Serie A à la quatrième place avec une victoire contre l'Hellas Vérone (3-1) pour ponctuer une saison qui enverra le club en Ligue des champions la saison prochaine. Mais la sensation de la soirée a été un certain Zlatan Ibrahimovic et il n'était pas sur la pelouse. Le Suédois, qui était en tribune à cause d'une blessure, a annoncé sa retraite sportive.

Quel meilleur endroit que l'Italie pour faire cette annonce, lui qui a écumé ce championnat et qui a commis le sacrilège de louer ses services à la Juventus, à l'Inter Milan et à l'AC Milan. A 41 ans, après 23 ans de carrière et neuf clubs professionnels sur son CV, l'attaquant formé à Malmö tire sa révérence. Habituellement si peu démonstratif, l'ancien du Paris Saint-Germain a laissé poindre un peu d'humidité dans ses yeux quand les ultras de la Curva Sud ont chanté en son honneur et déployé un tifo où il était inscrit : "GodBye".

"C'est le moment de dire au revoir au football, pas seulement à vous. Il y a trop d'émotions maintenant, allez Milan et au revoir", a-t-il lancé au micro, sur la pelouse de San Siro. "Ibra", bien qu'il n'a jamais posé ses mains sur la Ligue des champions, s'en va en pouvant se targuer d'avoir remporté le championnat de quatre pays d'Europe différents (Pays-Bas, Italie, Espagne, France). Détenteur de plusieurs records, il est notamment le seul joueur à avoir marqué en Ligue des champions avec six équipes différentes (Ajax Amsterdam, Juventus Turin, Inter Milan, AC Milan, FC Barcelone et PSG). Il est également le meilleur buteur de l'histoire de la sélection suédoise, avec 62 réalisations au compteur.

Personnalité clivante, partout où il est passé il a laissé des souvenirs marquants au délà du sportif. Par ses conflits avec ses entraîneurs, ses phrases assassines et la glorification constante de son propre personnage, qu'il s'est construit au fil de sa carrière. Fidèle à lui-même jusqu'au bout, il a lancé aux supporters de l'Hellas Vérone qui le sifflaient dans le stade lors de ses adieux : "Siffle, siffle... Me voir, c’est le meilleur moment de ta saison”. "Quand je me suis réveillé ce matin, il pleuvait. Je me suis dit que même Dieu était triste”, a-t-il conclu en conférence de presse.