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Renault : la production de Zoé à l'usine de Flins suspendue à cause d'une pénurie de composants électroniques

Renault parle d'un «contexte général de crise des composants électroniques et des semi-conducteurs».
Renault parle d'un «contexte général de crise des composants électroniques et des semi-conducteurs». Sylvain Robin / Stock Adobe

Les 335 personnes travaillant sur le «flux Zoé» sont concernées par le chômage en activité partielle de longue durée «en raison du manque de pièces».

La production des voitures Zoé dans l'usine Renault de Flins dans les Yvelines va être interrompue pendant trois semaines au mois de juin et deux jours en juillet, en raison des difficultés d'approvisionnement de composants électroniques et de semi-conducteurs, ont indiqué lundi Renault et des syndicats. «Les 355 personnes qui travaillent sur le flux Zoé sont concernées par le chômage en APLD (activité partielle de longue durée) en raison du manque de pièces», a déploré Fabien Gloagen, délégué syndical Force Ouvrière (FO)-Renault Group, précisant que cela prenait effet lundi pour trois semaines en juin et deux jours en juillet.

«Dû à un manque de composants électroniques, le flux carrosserie (montage, peinture, tôlerie) et les fonctions support associées ne travailleront pas sauf personnel désigné par la hiérarchie», a également écrit le syndicat CFDT Renault Flins sur Facebook vendredi. Dans un tract FO, celui-ci avait cité les semaines du lundi 5 juin, du 12 juin et du 26 juin, ainsi que les 3 et 4 juillet. «Ces communications des syndicats font suite à un CSE de la semaine dernière dans lequel nous avons annoncé quelques journées non travaillées sur le site de Flins», a confirmé Renault à l'AFP, indiquant que cela concerne «les salariés de la filière production» sans préciser le nombre d'employés concernés.

L'usine en «phase de transformation»

La suspension de la production intervient selon Renault dans un «contexte général de crise des composants électroniques et des semi-conducteurs», dont la majorité sont produits en Asie. Les salariés avaient déjà été placés cette année en chômage en APLD, une mesure permettant à l'entreprise de renvoyer ses salariés chez eux en cas de baisse d'activité, en continuant de les rémunérer, a ajouté Fabien Gloagen. Parmi les «plus de 2000 salariés» de l'usine de Flins, une «large majorité» reconditionne des véhicules d'occasion pour les remettre à neuf, ce que le groupe appelle la filière «ReFactory». La filière de production, concentrée uniquement sur la Renault Zoé, emploie actuellement 355 salariés et faisait appel à 240 intérimaires jusqu'à juin, selon FO.

L'usine, en «phase de transformation», devrait être entièrement consacrée au reconditionnement d'ici fin 2024, et la réduction de la production est déjà entamée, de 150 Zoé par jour à 90 théoriquement ce mois-ci, selon FO. Des chiffres que Renault n'a pas été en mesure de confirmer. Le constructeur a pour ambition d'employer 3000 salariés à Flins et d'y réaliser d'ici à 2030 «davantage de chiffre d'affaires qu'en y assemblant des voitures», en générant «plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires dans l'économie circulaire», assurait-il en 2021.

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5 commentaires
  • Jn1925

    le

    Il est temps que la guerre s’arrête!!! Toutes les sociétés du monde font n’importe quoi, prétextant la guerre!!!

  • PatricJL

    le

    Hahahaha ! Ca commence ! Qui peut croire que nous allons faire rouler 35 millions de wattures dans notre pays ?

  • Occitane

    le

    Incroyable ! Dans quel autre pays européen avons nous la même situation ?

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