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Conjoncture: la hausse du sucre donne de l’espoir aux betteraviers

L’arrachage des betteraves en région parisienne. La France est le premier producteur de betterave sucrière de l’Union européenne et le second au niveau mondial. NATHAN LAINE/Hans Lucas via AFP

Tereos et Cristal Union publient des ventes et des résultats records. Les deux géants du sucre peuvent mieux rémunérer les planteurs.

Les deux géants français du sucre, Tereos et Cristal Union, ont retrouvé de l’air et de la sérénité grâce à l’envolée des cours du sucre. Le chiffre d’affaires de Tereos, propriétaire des marques Béghin Say et La Perruche, s’est envolé de 28 % en 2022, à 6,6 milliards d’euros. Celui de Cristal Union (Daddy, Erstein…), de 30 %, à 2,3 milliards d’euros.

En volume, les deux rivaux n’ont pas vendu beaucoup plus de sucre que les années précédentes. Mais l’envolée des cours leur a permis d’améliorer leur résultat opérationnel et de réduire leur ratio d’endettement, malgré des coûts eux aussi en progression.

En moyenne,les cours du sucre sont passés de 400-420 euros la tonne en 2021 à 800 euros en 2022, faute de production suffisante en Europe. «La France a été épargnée, mais le gel a par exemple été dramatique pour les sucreries anglaises», constate Xavier Astolfi, directeur général de Cristal Union. Ces niveaux de cours sont inédits depuis 2013. Ils permettent de reléguer au rang de mauvais souvenirs…

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