«Derrière la crise du logement, une double fracture territoriale et générationnelle»
ENTRETIEN - Alors qu’Élisabeth Borne a dévoilé, lundi 5 juin, son plan pour faciliter l’accès à la propriété et à la location, l’économiste et essayiste Robin Rivaton* analyse les causes et les conséquences d’une crise structurelle du logement qui accroît la fragmentation du territoire et le fossé entre les générations.
LE FIGARO. - Élisabeth Borne a dévoilé ce lundi des mesures immédiates et des chantiers à lancer pour lutter contre la crise du logement. Au menu: un assouplissement des conditions d’accès au crédit, un prolongement du prêt à taux zéro, une révision des zonages et des moyens renforcés pour la rénovation énergétique. Ces mesures vous semblent-elles pertinentes?
Robin RIVATON. - Il faut comprendre que nous faisons face à une crise conjoncturelle sur le marché du logement neuf. Pas tant à cause d’un désintérêt de la part des ménages pour ce produit mais d’une désolvabilisation concomitante de ses trois segments d’acquéreurs traditionnels.
Les primo-accédants, qui ne revendent pas un bien immobilier pour acquérir leur nouvel appartement, comme les investisseurs bailleurs, qui achètent pour mettre en location, se heurtent à la montée des taux d’intérêt qui dépassent le taux légal de l’usure. Le troisième pilier du secteur, les bailleurs sociaux, qui réservaient une part significative des programmes…
benedict75
le
M. Rivaton oublie de signaler la surtaxation des revenus fonciers qui conduit de nombreux propriétaires à ne pas proposer à la location leurs appartements inoccupés.
Seule réponse des pouvoirs publics dans les dernières années : taxer les logements vacants, pour quel résultat ?
Nouvelle étape attendue : surtaxer les locations meublées; la pénurie de logements va s'aggraver comme dans tous les pays socialistes.
depasseolivier
le
L'éléphant au milieu de la pièce, c'est la misère importée par la France et les enfants qui en découlent, qui est logée aux frais de la princesse sur tout le territoire... D'où une tension maximale sur le logement, réglée par la collectivisation à marche forcée.
Mouais59
le
Pas beaucoup de commentaires pour dire que ce sont les immigrés les responsables.
C'est assez désolant et frustrant.