En Tunisie, le dangereux rapprochement entre Giorgia Meloni et Kaïs Saïed
Analyse Après la visite de la Première ministre italienne, les défenseurs des droits humains s’inquiètent de sa connivence avec le président tunisien en matière de politique migratoire.
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« Vous dites tout haut ce que les autres pensent tout bas. » La courte phrase prononcée par le président tunisien Kaïs Saïed sur le perron du palais de Carthage lors de l’accueil de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, mardi 6 juin, a eu l’effet d’un coup de tonnerre chez les défenseurs des droits humains tunisiens. En cause, l’inquiétante complicité des deux dirigeants ultraconservateurs en matière de politique migratoire. Une politique « uniquement répressive », déplorent les associations comme Terre pour tous, qui vient en aide depuis plus de dix ans aux familles des disparus en mer.
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Son président, Imed Soltani, manifestait ce même mardi à Tunis avec des militants de son ONG, pour la plupart les mères de jeunes hommes partis dans des embarcations de fortune et disparus en mer depuis. Imed Soltani dénonce les accords bilatéraux conclus entre son pays et l’Italie. Ils ont « fait de la Méditerranée un cimetière pour notre peuple », dit-il. Selon le Forum tunisien pour les Droits économiques et sociaux, au moins 534 personnes on…
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