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Après le drame d’Annecy, les règles de l’asile en débat

Le président des Républicains Éric Ciotti, (ici, jeudi à l’Assemblée nationale), a relancé l’idée d’un «bouclier constitutionnel». LUDOVIC MARIN/AFP

RÉCIT - L’assaillant, un réfugié syrien, s’était vu refuser sa demande d’asile en France, quatre jours avant le drame.

Après l’émotion, vient déjà le temps des questions: le drame d’Annecy aurait-il pu être évité? Au lendemain de l’attaque qui a fait six blessés, dont quatre enfants, la droite appelle en tout cas à faire preuve d’une plus grande «fermeté» sur les conditions d’accueil en France. Présent sur le territoire depuis huit mois, l’assaillant, un réfugié syrien de 32 ans, avait en effet déposé une demande d’asile auprès des autorités françaises.

Celle-ci lui avait été finalement refusée, quatre jours avant l’attaque, puisque ce dernier bénéficiait déjà d’une carte de résident en Suède. Invité jeudi soir sur TF1, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a lui-même reconnu «une coïncidence troublante» entre le passage à l’acte et la récente décision de l’Office national de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra).

«Défaillance»

«Cet individu n’aurait jamais dû être en France, a fustigé le patron des Républicains, Éric Ciotti. Le statut de réfugié dont il a bénéficié en Suède ne l’autorisait pas à rester…

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67 commentaires
  • Dany L

    le

    Quand il a demandé l'asile en France, tous les ordi acteurs auraient dû "biper" puisqu'il avait été accueilli en Suède, et donc le problème réglé en trois jours, sans discussions.
    C'est comme la sécu dont les ordinateurs ne "bipent" pas quand elle fait des remboursements à des Algériens de 110 ans.

  • Arcusgi

    le

    Les parlementaires sont divisés sur cette question, alors qu'ils sont censés représenter le peuple qui ne veut plus d'immigrés à 75 %.

  • Pyrrhon

    le

    Il s’agissait en fait et plutôt d’un malade mental laissé en totale liberté de ses actes en France car bénéficiant des carences des lois européennes en cours concernant les réfugiés.
    Il faut donc commencer par revoir ces lois et aussi mieux se préoccuper des malades mentaux dangereux qui errent dans nos rues et qu’il faut soit soigner soit enfermer !

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