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Vendetta : 30 ans de réclusion pour l'assassin d'une jeune femme

Le verdict, conforme aux réquisitions du parquet général, a été accueilli par des applaudissements.
Le verdict, conforme aux réquisitions du parquet général, a été accueilli par des applaudissements. sebra / stock.adobe.com

La cour d'assises de Paris a condamné vendredi 9 juin à 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers Hanine Benbouabdellah, alias «Poub» ou «Poup», un caïd du quartier de la Banane dans l'Est parisien, jugé pour l'assassinat de la sœur du chef d'une bande rivale.

Le verdict, conforme aux réquisitions du parquet général, a été accueilli par des applaudissements et des cris de joie par la famille de la victime venue en nombre à l'audience. «La justice se rend dans la sérénité. Elle ne se conteste pas et elle ne s'applaudit pas», a aussitôt mis au point la présidente de la cour d'assises Pascale Pérard mettant fin au charivari. Les gendarmes, très nombreux dans la salle d'audience, ont veillé à ce que les deux clans ne soient jamais en contact.

Froidement exécutée par balles

L'accusé, âgé de 44 ans, avait résolument contesté durant son procès toute implication dans la mort d'Essma Cheambi, 34 ans, froidement exécutée par balles en septembre 2016 alors qu'elle se trouvait à l'arrêt dans sa voiture au feu rouge d'une rue de Pantin (Seine-Saint-Denis). «Même moi je suis choqué» par ce crime, a affirmé Hanine Benbouabdellah, corps svelte, crâne dégarni, courte barbe poivre et sel, lors de son interrogatoire devant la cour d'assises.

Contre les sept autres accusés, dont deux femmes, jugés pour l'avoir plus ou moins aidé après le meurtre, la cour a prononcé trois acquittements et des peines de un à cinq ans de prison souvent assorties du sursis. Totalement étrangère à la pègre, Essma Cheambi a payé de sa vie le fait d'être la sœur de Yassine Cheambi, 48 ans, surnommé «Le Ziente» ou «Yass la Banane», autre voyou fiché au grand banditisme et rival du clan Benbouabdellah.

Présent à l'audience, Yassine Cheambi n'a pu s'empêcher de narguer son rival en lui adressant des sourires narquois après l'annonce du verdict. Les gendarmes ont escorté les membres du clan Cheambi jusqu'aux portes du Palais de justice avant de laisser sortir de l'enceinte judiciaire les membres du clan Benbouabdellah.

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4 commentaires
  • anonyme 108986

    le

    Notre beau pays, la France, n’existe plus hélas.

  • anonyme

    le

    Ah ces clans ...
    Les Auvergnats contre les Alsaciens

  • NestorBurma43

    le

    Pourquoi vivons nous dans ce pays

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