Dora Moutot: «Défendre l’idéologie transgenre est comme une sorte de badge de coolitude progressiste»
ENTRETIEN - Toute personnalité étiquetée à gauche qui est critique du traitement politique ou médiatique du sujet du genre, est sommée de se taire et de s’excuser, constate la militante féministe.
François Ruffin a été critiqué par une partie de la gauche après avoir déclaré qu’une possible loi sur le changement de genre ne devait pas être «au cœur» du projet de son camp. Pour Dora Moutot, ancienne rédactrice en chef du média en ligne Konbini et cofondatrice de l’association Femelliste, l’élu LFI «a eu raison de dire ce qu’il a dit».
LE FIGARO. - Cible de critiques d’une partie de la gauche, le député de la Somme François Ruffin a expliqué avoir fait une erreur, jeudi 1er juin, sur le plateau de Franceinfo, lorsqu’il a écarté des priorités une loi sur le changement de genre au nom de «l’apaisement». Cette polémique est-elle révélatrice d’«un climat de terreur intellectuelle» sur «la question trans», comme l’affirment les psychanalystes Céline Masson et Caroline Eliacheff?
Dora MOUTOT. - François Ruffin a eu raison de dire ce qu’il a dit. Car le sujet trans ne touche qu’une toute petite minorité de gens et est extrêmement clivant pour la population française. Ce sujet qui ne rassemble…
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EN VACANCES
le
A Gauche seul le Chef est capable de penser... Le populo lui , ne sait , et ne doit qu'obéir...
Cela ne fait pas un gros paquet d'intelligence à répartir...
JAD
le
Il n'est pas possible non plus de penser qu'on peut militer pour les LGBTQ et en même temps pour les islamistes. Ces deux minorités sont absolument incompatibles. Et pour autant, c'est ce que LFI tente de réaliser.
patrenet
le
La gauche a toujours cru bon de défendre les minorités. Se faisant ainsi passer pour des " progressistes " Tout ça, dans des buts électoraux. Non pas qu’il faut faire l’impasse sur ces sujets de société, bien au contraire. Mais de là à en faire un sujet crucial pour l’avenir de nos concitoyens, je ne comprends pas. Hormis, encore une fois, juste pour des bassesses électorales.