CÉTACÉSNouveau décès d’une orque au Marineland d’Antibes

Antibes : Nouveau décès d’une orque à Marineland, cinq mois après la mort de Moana

CÉTACÉSCinq mois après la mort de Moana, une nouvelle orque, Inouk, mâle de 25 ans, est décédée au Marineland d’Antibes. Une autopsie doit être réalisée dans les prochains jours
Cinq mois après la mort de Moana, une nouvelle orque, Inouk, mâle de 25 ans, est décédée au Marineland d'Antibes.
Cinq mois après la mort de Moana, une nouvelle orque, Inouk, mâle de 25 ans, est décédée au Marineland d'Antibes. - Syspeo / Sipa / SIPA
Elise Martin

E.M. avec AFP

Cinq mois après la mort de Moana, une nouvelle orque, Inouk, est décédée au Marineland d’Antibes, a annoncé le zoo marin jeudi. Une autopsie doit être réalisée sur ce mâle de 25 ans dans les prochains jours. La reprise des spectacles des orques, prévue samedi, est reportée, a précisé le parc zoologique dans un communiqué.

Moana, un mâle de 12 ans, est mort « soudainement » en octobre. Après de longs mois d’analyses, le zoo avait indiqué qu’une « septicémie bactérienne aiguë » était à l’origine de son décès. Quelques semaines auparavant, la justice française avait exigé une expertise sur son état de santé et sur celui d’Inouk, jugé « piteux » par One Voice. Il ne reste donc plus que deux orques, Wikie (le frère d’Inouk) et Keijo (le fils d’Inouk), dans les bassins du parc. Toutes les orques étaient nées à Antibes.

Les derniers pensionnaires dans un sanctuaire ?

L’annonce du décès d’Inouk devrait relancer le débat sur le sort des dernières orques en captivité en France. Depuis des mois, des associations comme One Voice militent pour que les cétacés soient transférés vers un sanctuaire côtier en Nouvelle-Écosse, au Canada. Pour rappel, la loi de 2021 contre la maltraitance animale interdira à partir de décembre 2026 les spectacles d’orques et de dauphins en France.

Le plus grand zoo marin était accusé de vouloir envoyer ses animaux au Japon, un pays moins protecteur où elles continueraient à participer à des spectacles. Le tribunal de Grasse avait ensuite interdit tout déplacement des orques jusqu’à la fin des opérations d’expertises et le dépôt du rapport sur leur état de santé et leur condition de vie en captivité, comme l’a exigé la cour d’appel d’Aix-en-Provence en septembre dernier.

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