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Les hausses d’impôts divisent l’exécutif et la majorité

Gabriel Attal lors du conseil des ministres du mercredi 27 mars, à côté de Gérald Darmanin et Rachida Dati. Abdullah Firas/Abdullah Firas/ABACA

DÉCRYPTAGE - Devenue un totem politique pour la majorité, cette ligne fiscale commence à être nuancée jusqu’au sommet de l’Etat à l’aune du dérapage des comptes publics.

En rhétorique, on dit souvent que ce qui précède le «mais» dans une phrase a peu de poids. Et, à l’heure où les voyants des comptes publics virent au rouge vif, la formule qui précède le «mais» dans la bouche de l’exécutif, est «il n’y aura pas de hausse d’impôts». «On a toujours dit qu’on n’augmenterait pas les impôts», martelait par exemple Gabriel Attal au «20 Heures» de TF1, mercredi soir, jurant qu’il tenait à ne pas taxer davantage «les classes moyennes» - qui ne sont pas tous les contribuables - ni les «entreprises».

Mais… le premier ministre a également indiqué n’avoir «aucun dogme» sur l’idée d’une taxe sur les plus riches, comme l’a récemment proposé la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Il faut dire qu’au sein même de son gouvernement, l’idée d’un débat sur la question est loin d’être rejetée en bloc. «À un moment, il faudra bien y passer, confie une source ministérielle. On ne peut pas continuer à disséquer les dépenses pour chaque petit million d’un côté et regarder…

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22 commentaires
  • anonyme 63942

    le

    Dépensez moins M. Attal !
    Et stop à la distribution à toute la planète !

  • 1581715 (profil non modéré)

    le

    On ne peut pas tondre un oeuf...

  • Alice1985

    le

    En tant que chômeuse, ex cadre dirigeante avec mon chômage, tellement élevé qu’il est plafonné, je me retrouve dans le viseur. Je suis « riche » même au chômage donc on veut m’augmenter les impôts, et réduire mon droit à l’assurance chômage. En conclusion, je vais me paupériser comme la classe moyenne/soi-disant riche, ces 10 dernières années.

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