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Conférence à Bruxelles : Éric Zemmour et Viktor Orbán censurés

CHRONIQUE. Éric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban ont critiqué l’interdiction d’une réunion réunissant des conservateurs et souverainistes européens à Saint-Josse, en Belgique. Le bourgmestre de cette commune bruxelloise a affirmé que « l’extrême droite n’était pas la bienvenue ».

Gauthier Le Bret , Mis à jour le
Éric Zemmour s'est vu interdire par la police belge l'accès à la « National Conservatism Conference », ce 16 avril 2024.
Éric Zemmour s'est vu interdire par la police belge l'accès à la « National Conservatism Conference », ce 16 avril 2024. © AFP

Bruxelles est devenue un bastion de l’islamisme en Europe. Il est inutile de rappeler que le quartier de Molenbeek a abrité les pires terroristes de ces dernières années. L’idéologie islamiste est même présente aux élections et parfois dans les municipalités. Prenons l’exemple d’Emir Kir, bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse. Il est proche des Loups Gris, un groupe ultranationaliste turc, qualifié d' « islamonationaliste » par Florence Bergeaud-Blacker, experte sur ces questions.

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Ce mouvement, proche d’Erdogan et dissous en novembre 2020 en France, a donc des relais dans les communes bruxelloises. Ce maire a d’ailleurs été exclu du PS belge pour ses liens avec les Loups Gris. Il ne reconnaît pas non plus le génocide arménien. Il a donc décidé d’interdire dans sa commune un colloque réunissant, entre autres, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, Éric Zemmour et Nigel Farage, le père du Brexit. Une interdiction finalement invalidée par le Conseil d'État belge, ce 17 avril.

Emir Kir avait assumé sa décision : « À Etterbeek, à Bruxelles-Ville et à Saint-Josse, l’extrême droite n’est pas la bienvenue. » La censure était donc motivée par des raisons idéologiques et non par des raisons de sécurité, comme il le justifiait initialement. Éric Zemmour n’a même pas pu entrer dans la salle, le 16 avril. Les policiers belges lui ont bloqué l’accès.

Le Premier ministre belge a condamné cette censure : « Ce qui s’est passé aujourd’hui est inacceptable. L’autonomie communale est une pierre angulaire de notre démocratie, mais ne peut jamais prévaloir sur la Constitution belge qui garantit la liberté d’expression et de réunion pacifique depuis 1830. »

Rishi Sunak, le Premier ministre britannique, a également condamné cet acte. De son côté, Viktor Orban a expliqué qu’il n’avait pas vu cela depuis l’URSS. C’est de la censure dans ce qu’elle a de plus chimiquement pure, menée par un maire qui échange avec ses homologues turcs ultranationalistes, et qui souhaite museler Orban et Zemmour. Mais cet homme s’est présenté aux élections. Il a été élu bourgmestre et député.

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La Belgique a même vu le parti « Islam » se présenter aux élections avec l’ambition d’appliquer la charia en Belgique. Son fondateur a été condamné pour sexisme parce qu’il refusait de serrer la main et de regarder une journaliste femme. Il déclarait en 2018 : « On va aboutir à un État islamique en Belgique. Je suis pour la charia, c’est un combat qui va prendre des décennies, mais le mouvement est lancé. » De quoi vous glacer le sang.


Gauthier Le Bret tient une chronique du lundi au vendredi à 6h50 dans la matinale de CNews.

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