- Pour son centième jour à Matignon, Gabriel Attal a longuement défendu son bilan, jeudi 18 avril sur BFMTV. Le premier ministre a détaillé ses annonces faites plus tôt dans la journée contre la violence des mineurs et défendu son action, notamment sur le « pacte enseignant », la réforme de l’assurance chômage et les impôts.
- Plus tôt, le locataire du 57, rue de Varenne s’est rendu à Viry-Châtillon, ville de l’Essonne récemment marquée par la mort de Shemseddine, 15 ans, passé à tabac près de son collège, pour un déplacement sur le thème de « l’autorité ».
- Nommé pour « régénérer » un quinquennat enlisé, le chef du gouvernement a rappelé ses priorités : la jeunesse et l’autorité. Il a aussi été interrogé sur la situation des finances publiques, hors des clous, qui préoccupe les responsables politiques et le prive de marges de manœuvre. Les réformes annoncées de l’assurance-chômage et du statut des fonctionnaires crispent également le pays. Côté européennes, le Rassemblement national (RN) confirme son avance, dans les sondages, à l’approche du scrutin du 9 juin, inquiétant la majorité et sonnant comme un désaveu pour le plus jeune premier ministre de la Ve République.
- Entre crise budgétaire et rivalités internes au sein de la majorité présidentielle, quelles sont les marges de manœuvre de Gabriel Attal ? Peut-il incarner la promesse originelle du dépassement macronien ? Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde, a répondu dans l’après-midi à vos questions.
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