Enlevé par Jacques Mesrine, Jean-Jacques Debout a eu la peur de sa vie

Dans la chanson « Juilly », sur son nouvel album « Frida Kahlo », le mari de Chantal Goya évoque son amitié avec le voyou le plus recherché de France. Un ami qui lui a fait un coup pendable après un concert de Barbara.

Par Caroline Madjar (Cover Media)

Le chanteur et parolier Jean-Jacques Debout lors d'une émission sur Melody TV .
Le chanteur et parolier Jean-Jacques Debout lors d'une émission sur Melody TV . © MPP/Starface/Cover Images

Temps de lecture : 2 min

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Les amis réservent parfois des surprises, et, celle-ci, Jean-Jacques Debout s'en serait visiblement bien passé. Après avoir assuré la première partie d'un concert de Barbara à Montréal, il a été kidnappé par Jacques Mesrine !

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Jeté de force à l'arrière d'une voiture, il ne l'a pas reconnu tout de suite, le voyou ayant gardé sa cagoule. « Ce qui me faisait peur, c'est que […] quand il trouvait que la voiture n'allait pas assez vite, il donnait une claque au chauffeur », s'est remémoré Jean-Jacques Debout mercredi dans l'émission C à vous.

À LIRE AUSSI 6 juin 1973. Le jour où Jacques Mesrine s'évade du palais de justice de Compiègne « C'était terrible. Et plus il l'engueulait et lui demandait de foncer, plus il lui filait des claques », ajoute le parolier.

« Un cœur gros comme ça »

Le véhicule faisait des embardées, le chauffeur donnant « des coups de volant » à chaque baffe, et a même « failli s'écraser sur une boutique dans l'avenue de Sherbrooke ». Quand Jacques Mesrine a retiré sa cagoule et lancé « retourne-toi Jean-Jacques, c'est moi Jacky », le parolier a alors compris qui l'avait enlevé. Et pour le mari de Chantal Goya, ce n'était pas l'ennemi public numéro un.

Jacky était le surnom donné durant l'enfance à Jacques Mesrine, que Jean-Jacques Debout connaissait depuis les bancs du collège de Juilly en Seine-et-Marne. À cette époque, ils servaient tous les deux la messe. Les compétences du futur bandit étaient déjà développées, puisqu'il « pillait les troncs, mais c'était pour les orphelins de guerre », a également expliqué l'artiste, aujourd'hui âgé de 84 ans.

Quelques années plus tard, celui dont il s'était dit, adolescent, qu'il avait « vraiment un cœur gros comme ça », lui a donc causé une belle frayeur. Jean-Jacques Debout a en effet cru que la voiture où il était enfermé avec son ancien copain de collège désormais recherché par Interpol finirait dans le mur et qu'ils n'arriveraient « jamais vivants ».

Gage qu'il ne lui en tient pas rigueur, Jean-Jacques Debout lui dédie la chanson « Juilly », présente sur son nouvel album, Frida Kahlo, dans lequel il revient sur les moments importants de sa vie et est disponible depuis le 29 mars.

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