Conflit Iran-Israël : des réactions encore prudentes après des explosions près d’Ispahan
Dans des premières réactions, encore très prudentes, des responsables politiques ont appelé à «éviter une escalade».
Plusieurs explosions ont été rapportées tôt ce vendredi 19 avril dans le centre de l'Iran, de hauts responsables américains faisant état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le week-end dernier. L'agence de presse iranienne Tasnim a toutefois indiqué, en citant des «sources bien informées», qu'il n'y avait «aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger». Dans des premières réactions, encore très prudentes, des responsables politiques ont appelé à «éviter une escalade».
Pas de commentaire israélien et américain
«Nous n'avons pas de commentaire pour le moment», a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne à l'AFP au sujet des explosions. La Maison-Blanche de son côté n'a pas non plus fait de commentaire officiel dans l'immédiat.
Mais les chaînes NBC et CNN, citant respectivement des sources au fait de la question et un responsable américain, ont rapporté qu'Israël avait prévenu Washington à l'avance de la frappe, sans que les États-Unis n'approuvent l'opération ni ne participent à son exécution.
Union européenne
«Il est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s'abstiennent de toute nouvelle action», a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'un déplacement en Finlande. «Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que toutes les parties s'abstiennent de toute escalade dans cette région», a-t-elle ajouté.
G7
Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside à Capri une réunion de ses homologues du G7, a appelé vendredi «à la prudence et à éviter l'escalade». «Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension», a-t-il ajouté à la télévision publique RAI.
France
«La position de la France, c'est d'appeler tous les partenaires de la région à la désescalade et à la retenue», a déclaré sur une radio française le ministre français délégué à l'Europe, Jean-Noël Barrot.
Chine
«La Chine s'oppose à toute action susceptible d'entraîner une escalade des tensions et continuera à jouer un rôle constructif pour une désescalade», a assuré devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian.
Oman
Oman, pays du Golfe qui a longtemps joué les médiateurs entre Téhéran et les Occidentaux, a condamné vendredi «l'attaque israélienne de ce matin contre Ispahan, en République islamique d'Iran, ainsi que les agressions militaires répétées d'Israël dans la région», a affirmé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X.
Australie
Évoquant une «forte menace de représailles militaires et d'attaques terroristes», le gouvernement australien a exhorté les Australiens en Israël et dans les territoires palestiniens occupés à s'en aller, a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une note.
AIEA
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) appelle dans un message sur X «chacun à une extrême retenue», signalant qu'«aucun dégât» sur des sites nucléaires n'avait été constaté. Elle «répète que jamais aucune installation nucléaire ne devrait être ciblée lors de conflits militaires».
emile
le
Il faut ménager "la rue arabe" comme il fallait à une époque "ne pas désespérer Billancourt" !
anonyme
le
Inventées par l’Iran !!!
Taniotoshi
le
pour l'un des agresseurs on appelle à la "désescalade". Pour l'autre on invoque le "droiit de se defendre". Puis l'on s'offusque du scepticisme des opinions mondiales