Formule 1, Grand Prix de Chine - Max Verstappen (Red Bull) enlève le premier sprint de la saison devant Lewis Hamilton

Le premier sprint de la saison est tombé dans l'escarcelle de Max Verstappen (Red Bull). Samedi matin, le Néerlandais s'est imposé sur le tracé de Shanghai (Chine) devant Lewis Hamilton (Mercedes) et son coéquipier Sergio Pérez. Parti depuis le quatrième rang, le champion du monde a profité du mauvais envol de Lando Norris (McLaren), passé de la première à la sixième place, puis de la puissance de sa RB20 et de son DRS pour prendre la tête avant la mi-course. Les Ferrari ont terminé au pied du podium après une bataille entre Charles Leclerc et Carlos Sainz.

Le malheur de Norris a fait le bonheur de Verstappen. Poleman surprise du sprint, le Britannique voulait profiter de l'inhabituel départ du Batave depuis le quatrième rang pour mener sa barque en tête de la course.

La menace était ailleurs : muni de médiums neufs, Norris a vu Hamilton (Mercedes) lui griller la politesse à l'intérieur du premier virage. Avec beaucoup de calme et d'expérience, le septuple champion du monde a poussé son jeune compatriote à la faute dans l'escargot et ce dernier est illico tombé au septième rang.

Verstappen n'en demandait pas tant. Attaqué par Sainz (Ferrari) au troisième tour, il a retrouvé du rythme malgré une batterie à plat pour avaler Fernando Alonso (Aston Martin) à la huitième boucle, avant de se frotter à Hamilton dans un remake de 2021.

Le passage de témoin a eu lieu un tour plus tard après un blocage de roue du Britannique, dont l'ambition était plus d'appréhender la course longue de dimanche que de s'imposer sur le format sprint. Il n'a donc opposé aucune résistance au freinage tardif de Verstappen en bout de ligne droite. L'actuel leader du championnat s'est alors envolé pour récolter les huit points promis au vainqueur.

La prise de pouvoir du Batave n'a pas signé la fin du suspense et il s'est passé beaucoup de choses dans ses échappements. Derrière Alonso s'est formé un train DRS et Sainz, en chef de file, a mené la révolte. Aux prises avec le vétéran ibérique, allant jusqu'au contact à quatre tours du terme, il a vu Pérez (Red Bull) recueillir le fruit de son dur labeur.

Tandis que Alonso, rétrogradé au sixième rang, a finalement dû jeter l'éponge en raison d'une crevaison à l'avant-droit, Sainz a voulu protéger sa position face à Leclerc. Le duel entre coéquipiers a tourné à l'avantage du Monégasque, quatrième au prix d'une jolie manoeuvre.

Le malheureux Norris, Oscar Piastri (McLaren) et George Russell (Mercedes), remonté du onzième au huitième rang avec ses pneus tendres, ont glané les dernières unités mises en jeu. Les Alpine ont terminé treizième (Esteban Ocon) et quinzième (Pierre Gasly). Les pilotes se retrouveront sur la piste à 9 heures pour la qualification de la course principale.