Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Un tiers des crèmes solaires pour le visage ne protègent pas assez, met en garde l’UFC-Que choisir

Cinq des treize produits testés par l’UFC-Que choisir n’assurent pas le plus haut niveau de protection pourtant affiché. L’association de consommateurs souligne une proportion de défaillances « rare » et saisit les autorités.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 avril 2024 à 13h40, modifié le 23 avril 2024 à 16h54

Temps de Lecture 1 min.

Le golfeur Jordan Spieth applique de la crème solaire sur son visage lors du tournoi de golf SMBC Singapore Open, à Singapour, le 28 janvier 2016.

Déjà critiquées pour l’emploi de cellules jugées cancérogènes ou dangereuses pour l’environnement, certaines crèmes solaires pour le visage voient aussi leur efficacité remise en question. Après avoir testé treize produits étiquetés SPF 50 ou SPF 50 +, l’association de consommateurs UFC-Que choisir estime que « cinq [d’entre elles] ne respectent pas les niveaux attendus de protection solaire » et annonce saisir les autorités pour qu’elles sanctionnent les marques concernées.

Alors que les indices SPF 50 et SPF 50 + des crèmes solaires « sont censés apporter les plus hauts niveaux de protection aux rayons ultraviolets », l’UFC-Que choisir estime qu’« un tiers de ces produits n’assure pas le niveau de protection affiché ». Selon Santé publique France, l’exposition aux rayonnements solaires est la cause principale des cancers de la peau.

« Au vu de la forte proportion d’étiquetages potentiellement trompeurs, l’UFC-Que choisir met en demeure les fabricants de rendre leurs produits conformes aux indices affichés », explique l’association dans un communiqué publié mardi 23 avril.

L’association saisit par ailleurs la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) « pour qu’elle sanctionne les marques commercialisant de tels produits, intensifie les contrôles sur les produits de protection solaire et prenne les mesures pour faire cesser ces pratiques ».

Des marques bien ancrées dans le paysage

L’UFC-Que choisir relève qu’il est « rare » de voir « une telle proportion de défaillances, et qu’elles proviennent de marques aussi bien ancrées dans le paysage que Vichy, Biotherm ou Lancaster ». Les deux autres marques concernées sont Isdin et Rituals.

Par ailleurs, l’association « presse le ministère de l’environnement [quant à] à la nécessité d’encadrer les allégations environnementales pour les produits cosmétiques ». Car, si la grande majorité des produits testés est « exempte de composés indésirables pour la santé humaine, une large proportion en revanche (dix sur treize) écope d’une mauvaise note environnementale du fait de la présence de composants ayant des effets nocifs sur les organismes aquatiques ».

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.