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Le dossier de la mort de Marwan Berreni est désormais classé. Un peu plus de six mois après la découverte du corps de l'acteur, le 12 octobre dernier, l'enquête sur les circonstances de son décès a pris fin et confirme la thèse du suicide.
« Les constatations réalisées lors de l'autopsie sont compatibles avec une mort violente par pendaison, sans élément permettant de faire suspecter l'intervention d'un tiers », a déclaré la procureure de la République de Villefranche-sur-Saône dans un communiqué publié vendredi dernier, déclarant au passage que l'enquête concernant « les causes de la mort » de la star de Plus belle la vie avait été classée sans suite.
Une triste cavale
Marwan Berreni avait disparu le 3 août dernier. Sa voiture était soupçonnée d'avoir percuté une femme de 37 ans à la sortie d'une boîte de nuit. Victime de quatorze fractures, elle avait été prise en charge par les secours et les médecins lui avaient prescrit 28 jours d'ITT. Les autorités recherchaient l'acteur de 35 ans en vue d'un interrogatoire.
Tandis que son téléphone ainsi que sa carte bleue avaient été utilisés pour la toute dernière fois le 4 août, les théories les plus folles sur sa disparition se conjuguaient à l'inquiétude de sa famille.
À LIRE AUSSI « Reviens ! » : les parents de l'acteur Marwan Berreni l'implorent dans une lettreL'enquête a permis d'établir que l'acteur avait trouvé refuge dans une maison abandonnée de Corcelles-en-Beaujolais, dans le Rhône, où son corps ainsi que ses papiers d'identité ont été retrouvés le 12 octobre dernier. Face à l'état de décomposition, c'est un test ADN qui a permis de confirmer son identité. Les tests toxicologiques n'ont pas révélé la présence de médicaments ou de drogue dans son organisme. D'autre part, « les prélèvements disponibles n'étaient pas suffisants pour procéder à la détermination d'une imprégnation alcoolique », précise le communiqué de la procureure en charge de ce bien triste dossier.
Le parquet a conclu que Marwan Berreni était décédé d'une « une mort violente par pendaison, sans élément permettant de faire suspecter l'intervention d'un tiers ».