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"L’échappée" d'Anthony Chen, en salles : un portrait de migrante qui ignore le misérabilisme
Qui est cette migrante qui maîtrise parfaitement la langue anglaise et semble issue d’un milieu socioculturel élevé ? Pourquoi s’efforce-t-elle de cacher son identité à ceux (rares) qui souhaitent lui venir en aide ? Comment a-t-elle échoué sur cette île ?
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"L’échappée" d'Anthony Chen, en salles : un portrait de migrante qui ignore le misérabilisme

Salles obscures

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Cinq mois après le remarquable « Un hiver à Yanji », le réalisateur singapourien Anthony Chen met en scène, en Grèce, l’aventure tragique d’une migrante qui a dû fuir son pays martyrisé par la guerre. Cette fiction impressionniste confirme le talent d’un auteur qui aime arpenter tous les territoires géographiques.

On ne s’attendait pas à devoir un jour dresser une comparaison entre l’agitateur surréaliste Quentin Dupieux, le réalisateur français qui tourne plus vite que son ombre (rythme moyen : deux films par an), et le discret Anthony Chen, cinéaste singapourien qui, tel ses personnages, ignore les vociférations et les éclats de voix. Et pourtant, à peine cinq mois après avoir découvert Un hiver à Yanji, fiction intense sur trois jeunes personnages égarés dans une ville du nord de la Chine, le metteur en scène asiatique effectue déjà son retour avec L’échappée.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne