#MeToo à l’hôpital : des « propositions concrètes » contre les violences sexistes et sexuelles

Frédéric Valletoux, le ministre délégué chargé de la Santé, veut apporter « une réponse ferme face aux violences sexistes et sexuelles » dans le système de santé.

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Le ministre délégué à la santé, Frédéric Valletoux, a rencontré l’infectiologue Karine Lacombe.
Le ministre délégué à la santé, Frédéric Valletoux, a rencontré l’infectiologue Karine Lacombe. © Jacques Witt/SIPA / SIPA / Jacques Witt/SIPA

Temps de lecture : 1 min

« Tolérance zéro. » Au micro de France Inter ce mercredi 24 avril, le ministre délégué chargé de la Santé Frédéric Valletoux a annoncé des « pistes » et des « propositions concrètes » à venir pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Le ministre a rencontré l'infectiologue Karine Lacombe, selon nos confrères de France Info. Cette dernière est à l'origine d'un #MeToo à l'hôpital après avoir accusé l'urgentiste Patrick Pelloux de harcèlement moral et sexuel. Ce dernier nie les accusations. Depuis, les témoignages de soignantes, d'internes ou d'étudiantes en médecine se multiplient sur les réseaux sociaux. « La culture de l'impunité, c'est terminé », a clamé le ministre dans la matinale de France Inter.

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Frédéric Valletoux mènera une série d'entretiens dans les jours à venir. Il recevra « l'ensemble des acteurs dont les internes » puis l'ensemble des ordres (infirmiers, pharmaciens, médecins, sages-femmes) début mai. L'objectif de ces rencontres : « partir sur des pistes concrètes, des propositions concrètes d'ici quelques semaines ».

Au même moment, Karine Lacombe était invitée de RFI, où l'infectiologue a dénoncé « la culture du silence » qui régnerait dans le milieu hospitalier. « À moins qu'il y ait vraiment des attitudes qui relèvent d'un crime, on aura plutôt tendance à essayer de régler l'affaire au sein de l'institution, éventuellement en déplaçant les personnes concernées », déplore-t-elle.

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Commentaires (2)

  • DominiqueD2B

    … que le ministre de la santé s’occupe des déserts médicaux plutôt que de la conformité idéologique à l’hôpital Mais bon, nous vivons une autre époque…

  • carvalat2

    La première "violence sexiste" dans le système de santé me semble être la suivante :
    Par rapport à une femme,
    -un homme a 10% d'espérance de vie en moins

    Quand on aura réglé ce "détail", je me sentirai beaucoup plus ouvert aux autres problématiques