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Clarke : "La bande dessinée nous permet de ne pas subir ce qui nous enserre au quotidien"
Clark décrit un Etat, la Chine, qui occupe l’Europe depuis les années 1950 et possède le vaccin contre un virus prétendument mortel pour les Occidentaux – mais qui épargne les Asiatiques.
Clarke / Quadrants

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Clarke : "La bande dessinée nous permet de ne pas subir ce qui nous enserre au quotidien"

Entretien

Propos recueillis par

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Le scénariste et dessinateur belge Clarke (« Mélusine », « Réalités obliques », « Dilemma ») a débuté sa carrière dans les pages de l’hebdomadaire « Spirou », il y a près de trente-cinq ans. Sa marque de fabrique : changer et enrichir son style à chacun de ses projets. Avec « Chine nouvelle », il nous plonge dans un Berlin des années 1970, occupé par la Chine et en proie à une mystérieuse pandémie. Au cœur de cette dystopie sévit un redoutable tueur en série. Rencontre.

Marianne : Dans quel état d’esprit avez-vous dessiné cet album dans lequel un ordre totalitaire mondialisé s’est installé ?

Clarke : Tout est parti de la crise du Covid-19. J’ai observé que beaucoup de personnes en Belgique, mais aussi chez vous, en France, se sont senties perdues, comme abandonnés par leurs gouvernants, pris entre des injonctions contraires.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne